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  • Auteurs: Alexandre Chatrian
  • Auteurs: Ernest Richard
  • Auteurs: Marcelle de Morthone

L'ami Fritz (Emile Erckmann, Alexandre Chatrian)

7,96 €
« La tête froide, le ventre libre et les pieds au chaud », telle est la devise de Fritz Kobus, célibataire endurci, qui aime par-dessus tout le confort, la bonne chère et les parties de cartes avec ses amis du « Grand-Cerf ». Le vieux rabbin David Sichel, grand arrangeur de mariages, n'a pas réussi à tirer Fritz de sa tranquillité égoïste. L'entreprise, à vrai dire, nécessiterait l'intervention d'un magicien… ou d'une magicienne. On trouvera dans « L'ami Fritz » une peinture authentique de l'âme, des moeurs et des coutumes de la vieille Alsace.

N° 1162 - Le triomphe de la jeunesse (Marcelle de Morthone)

3,05 €
Extrait : Dans le silence du vaste bureau, la sonnerie grêle du Morse retentit tout à coup. Une adolescente, tapie dans l'angle de la fenêtre, sombre silhouette disparaissant presque derrière un journal déplié, se redressa. — Ne vous dérangez pas, mademoiselle Cardonne… Je suis debout… dit une voix. L'interpellée se laissa retomber sur la chaise basse et replia le journal d'un geste nerveux, en levant sur son interlocutrice de grands yeux que la pupille d'un noir de jais remplissait presque. Le visage, d'un ovale parfait avait naturellement cette couleur mate obtenue par les élégantes grâce au concours savant des parfumeurs à la mode et la bouche un peu grande, mais au pur dessin, était du rouge foncé des cerises bien mûres. L'expression enfantine de cette bouche contrastait singulièrement avec le regard, un peu regard de femme qui semblait voir loin dans les âmes…

N° 1188 - Puisque tu me fuis... (Ernest Richard)

3,74 €
Extrait : Dans les salons de l'Hôtel Impéria, le Comité général des Armateurs donnait, cette nuit-là, son grand bal annuel. Tout ce que le port de Rouen comptait de notabilités, haut commerce, haute industrie, armée, magistrature et arts, avait tenu à figurer dans cette assemblée extrêmement brillante. Deux jazz, secondés d'orchestres tango-rumba, alternaient à chaque coin de l'immense pièce où chatoyaient uniformes et toilettes… Au brouhaha discret des soirées de bonne compagnie, les arrivants tardifs devinaient en entrant qu'on atteignait à l'instant où, de l'apparat guindé du début, la fête passe à la gaieté aimable qui ne doit plus l'abandonner avant l'aube. On venait de distribuer les cotillons, amusant épisode qui permet au plus grave des capitaines de vaisseau ou colonels en retraite, au plus austère président de cour d'assises d'arborer sans rougir un casque de pompier à moins que ce ne soit un polo de groom !…
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