Accueil

Accueil

Il y a 2 produits.

Affichage 1-2 de 2 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Alexyanne
  • Auteurs: Anne-Marie Passaret

Contes russes : Les fileuses d'or (Anne-Marie Passaret)

2,96 €
La Russie de Baba-Yaga, l'effroyable sorcière, est un pays terrible où les isbas se déplacent sur de gigantesques pattes de poules à travers les forêts de bouleaux. Un pays de neige où sévit l'épouvantable Poucet-à-a-barbe mais où l'on peut échapper aux plus terribles dangers si l'on possède la force d'Ivan Tête-pis ou le cheval d'Ivan la Souche. La Russie de Baba-Yaga, c'est aussi un pays magnifique où les princes comprennent le langage des oiseaux, où le mouchoir de Lioudmila flamboie dans la nuit comme un incendie. Et, quand vous lirez Pomme sucrée sur un plat doré , vous vous croirez dans Peau d'Âne . — Mais toi, ma petite fille, tu ne me demandes rien ? Que veux-tu que je t'achète ? — Je n'ai besoin de rien. — Comment cela, tes soeurs me demandent de leur rapporter des robes de soie, et toi tu ne veux rien ! — Alors papa, si tu veux, achète-moi… Mais si l'histoire de Tania et de sa pomme commence comme celle de Peau d'Âne , si elle est aussi belle que celle de Peau d'Âne , ce n'est pas du tout Peau d'Âne , et cette histoire vous ne l'avez jamais entendue.

N° 1544 - Rappelle-toi (Alexyanne)

3,05 €
Extrait : Depuis un peu plus d'une heure, le train n'était plus express, mais omnibus… Il ne faisait plus entendre son long sifflement tragique, au moment de brûler les gares ; les petites maisons, en bordure de la voie, ne s'effaçaient plus devant lui dans un vent de panique ; le bruit de ses roues n'avait plus cette note autoritaire et triomphante qui, depuis Paris, était revenue à un rythme régulier dans le chant de sa marche… Il ralentissait souvent, maintenant, le train naguère si orgueilleux de sa vitesse et de sa force. Il arrivait dans les petites gares en s'annonçant, en s'excusant presque de troubler la paix des champs environnants… Et il repartait avec des halètements poussifs. On aurait dit qu'il avait vieilli. Jeanine, debout dans le couloir, fumait la dernière cigarette avant l'arrivée à Parchy. Elle se faisait, au sujet du train, ces réflexions un peu puériles, et se demandait s'il en serait de même pour Philippe, lorsqu'il ne serait plus le brillant météore filant à toute vitesse dans le ciel de la gloire, faisant pâlir les étoiles plus anciennes, jetant ses feux aveuglants, projetant dans une ombre plus dense encore qu'avant son passage les petits feux qui essayaient de se survivre…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire