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  • Auteurs: Alexyanne
  • Auteurs: Ginette Briant

N° 3356 - Une heure avant la nuit (Ginette Briant)

3,75 €
Extrait : Il est étrange que l'être humain puisse vivre la troisième partie de ses vingt-quatre heures — les deux premières étant consacrées à son travail et aux voyages auxquels il est astreint pour s'y rendre — dans ces maisons-dortoirs, ces H.L.M. de banlieue qu'un maigre carré de pelouse a pour mission d'enjoliver… Un saule pleureur s'y étiole, dans l'attente d'une fin prématurée…

N° 2832 - Le vent de la plaine (Ginette Briant) - Cadavres en mitaines (Jean-Pierre Ferrière)

4,50 €
Encarts Lecture BS 2832 à détacher Extraits : Le vent de la plaine d'après le roman de Ginette Briant Que me dit-on Sandra ? interrogea le baron Ranyi en s'avançant vers le fauteuil où une jeune fille se tenait immobile. Vous êtes souffrante ? — Une affreuse migraine me serre les tempes. — J'espérais que vous dîneriez avec moi. Oubliez-vous que vous avez vingt ans aujourd'hui ? Je comptais vous souhaitez comme il convent un événement aussi heureux. — Heureux ? répéta la jeune fille. Est-ce vraiment heureux d'avoir vingt ans quand on est orpheline depuis plus d'un an ?… Cadavres en mitaines d'après le roman de Jean-Pierre Ferrière Petite boulotte aux cheveux de neige, Blanche, soixante-douze ans, exerçait une véritable domination sur sa soeur, domination dont la grande Berthe, timide et myope, ne songeait pas à se plaindre, rendant grâce à son aînée d'avoir de la volonté pour deux.  C'était Blanche qui choisissait leurs toilettes (rigoureusement identiques), leurs lectures et le lieu où les deux soeurs allaient passer leurs vacances. …

N° 1544 - Rappelle-toi (Alexyanne)

3,05 €
Extrait : Depuis un peu plus d'une heure, le train n'était plus express, mais omnibus… Il ne faisait plus entendre son long sifflement tragique, au moment de brûler les gares ; les petites maisons, en bordure de la voie, ne s'effaçaient plus devant lui dans un vent de panique ; le bruit de ses roues n'avait plus cette note autoritaire et triomphante qui, depuis Paris, était revenue à un rythme régulier dans le chant de sa marche… Il ralentissait souvent, maintenant, le train naguère si orgueilleux de sa vitesse et de sa force. Il arrivait dans les petites gares en s'annonçant, en s'excusant presque de troubler la paix des champs environnants… Et il repartait avec des halètements poussifs. On aurait dit qu'il avait vieilli. Jeanine, debout dans le couloir, fumait la dernière cigarette avant l'arrivée à Parchy. Elle se faisait, au sujet du train, ces réflexions un peu puériles, et se demandait s'il en serait de même pour Philippe, lorsqu'il ne serait plus le brillant météore filant à toute vitesse dans le ciel de la gloire, faisant pâlir les étoiles plus anciennes, jetant ses feux aveuglants, projetant dans une ombre plus dense encore qu'avant son passage les petits feux qui essayaient de se survivre…
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