Accueil

Accueil

Il y a 2 produits.

Affichage 1-2 de 2 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Alexyanne
  • Auteurs: Tudor

Les inséparables raflent tout (Tudor) - Lecture et Loisir N° 23

2,95 €
Chers enfants, À moins que vous ne vouliez que je devienne complètement fou, je vous prie de cesser de m'écrire pour me demander comment rencontrer les INSÉPARABLES. Je suis comme vous : dès que je vois leur sigle, je me précipite, car je sais qu'ils ne sont pas loin ! La dernière fois que je les ai vus - c'était le jour même du Mai - ils cherchaient désespérément 800 kilos de papier et de carton, tout en essayant de donner un coup de main à un géant, à un père (de tortue, s'entend), à une inventrice et à un Inspecteur de Police à la recherche d'un « ami du silence » qui, à son tour, voulait… Bref, vous verrez en lisant le livre. Maintenant, pour revenir à moi, tout dépend de vous. Si vous avez des nouvelles des INSÉPARABLES, faites-moi signe. Merci. TUDOR P.S. : Pour ne pas réveiller à ma place mon ami le meunier (vous voyez ce que je veux dire : « Meunier, tu dors… »), voici ma photo. Comme ça, vous ne courrez pas le risque que le meunier, en se réveillant, renverse la farine qui, tombant sur la casquette du facteur, l'énerverait au point qu'il giflerait le fleuriste qui, à son tour, se vengerait sur le boulanger, etc., etc. Légende des déclinaisons  : JAUNE pour les romans étrangers pour la jeunesse ; BLEU pour les jeunes de 11 à 15 ans ; ROUGE pour les enfants de 6 à 11 ans ; VERT pour les récits scientifiques et historiques.

N° 1544 - Rappelle-toi (Alexyanne)

3,05 €
Extrait : Depuis un peu plus d'une heure, le train n'était plus express, mais omnibus… Il ne faisait plus entendre son long sifflement tragique, au moment de brûler les gares ; les petites maisons, en bordure de la voie, ne s'effaçaient plus devant lui dans un vent de panique ; le bruit de ses roues n'avait plus cette note autoritaire et triomphante qui, depuis Paris, était revenue à un rythme régulier dans le chant de sa marche… Il ralentissait souvent, maintenant, le train naguère si orgueilleux de sa vitesse et de sa force. Il arrivait dans les petites gares en s'annonçant, en s'excusant presque de troubler la paix des champs environnants… Et il repartait avec des halètements poussifs. On aurait dit qu'il avait vieilli. Jeanine, debout dans le couloir, fumait la dernière cigarette avant l'arrivée à Parchy. Elle se faisait, au sujet du train, ces réflexions un peu puériles, et se demandait s'il en serait de même pour Philippe, lorsqu'il ne serait plus le brillant météore filant à toute vitesse dans le ciel de la gloire, faisant pâlir les étoiles plus anciennes, jetant ses feux aveuglants, projetant dans une ombre plus dense encore qu'avant son passage les petits feux qui essayaient de se survivre…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire