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  • Auteurs: André Demaison
  • Auteurs: Jules de Goncourt
  • Auteurs: Paul Hervieu
Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt) - Modern-Bibliothèque - Arthème Fayard Editeur
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Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt)

12,00 €
Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt) Extrait Chapitre I : —Vous n'aimez pas le monde, mademoiselle ? — Vous ne le direz pas ? J'y avale ma langue… Voilà l'effet que me fait le monde, à moi. Peut-être ça tient à ce que je n'ai pas eu de chance. Je suis tombée sur des jeunes gens sérieux, des amis à mon frère, des jeunes gens à citations , comme je les appelle. Les jeunes personnes, on ne peut leur parler que du dernier sermon qu'elles ont entendu, du dernier morceau de piano qu'elles ont étudié, ou de la dernière robe qu'elles ont mise : c'est borné, l'entretien avec mes contemporaines. — Vous restez, je crois, toute l'année à la campagne, mademoiselle ? — Oui… Oh ! nous sommes si près de Paris… Est-ce joli ce qu'on a joué à l'Opéra Comique ces jours-ci ? Avez-vous vu ? — Oui, mademoiselle, charmant… une musique d'une maestria … Il y avait tout Paris à la première représentation. Je vous dirai que je ne vais qu'aux premières. — Figurez-vous que c'est le seul spectacle où on me mène, l'Opéra-Comique… avec les Français… et encore aux Français, quand on y joue des chefs-d'oeuvre… C'est moi qui trouve ça tannant, les chefs-d'oeuvre ! Penser qu'on me défend le Palais-Royal !…

Poupah l'éléphant et autres histoires de bêtes qu'on dit sauvages (André Demaison)

4,50 €
Voici une nouvelle série d'«histoires de bêtes qu'on dit sauvages ». Sauvage ce Poupah qui s'habitua si bien aux manières des hommes qu'il avait peur, seul, le soir dans la brousse ? Sauvages, les deux lionceaux qui, imbus de la majesté de leur race, brisaient les barreaux de la cage où ils voyageaient pour aller s'installer dans un compartiment de première classe ?…

L'Alpe Homicide (Paul Hervieu)

12,00 €
L'Alpe Homicide (Paul Hervieu) Extrait Chapitre I : Quand j'arrivai à Chamonix, la nuit avait depuis longtemps noirci la vallée. Quelques lumières, en ville, indiquaient le seuil des pensions, le pont sur l'Arve et les quatre coins de la place qu'encombrait la compagnie des guides en quête de clients. Ma monture se fraya un passage au milieu de ces groupes patients et taciturnes ; et je l'arrêtai à la porte de l'hôtel de l' Ours . J'étais harassé par quinze heures de chevauchée à travers les montagnes de la Savoie ; et le froid, que les approches de l'automne faisaient descendre sur la pente des glaciers plus intense et plus humide, étreignait mes épaules et raidissait désagréablement mes genoux. J'avalai un bol de punch et je me couchai sans souper. Il est très difficile de s'endormir, dans un hôtel, avant que tout le monde soit au lit. Jusque-là le parquet sonore des couloirs est battu de pas lourds ; les gens de service s'interpellent et remuent des choses retentissantes. Des portes ouvertes crient en se fermant ; d'autres crient dès qu'on les ouvre, et leurs entrebâillements livrent passage aux récoltes pesantes de chaussures que les divers genres de promiscuité ont produites dans chaque chambre. Peu à peu ce tumulte s'apaisa ; mais l'énervement de fatigue où j'étais me tenait éveillé. Et à mesure que les bruits environnants diminuaient de force, mon oreille devenait impressionnable à des sons plus délicats…

La nouvelle arche de Noé (André Demaison)

6,95 €
Extrait : LA GOELETTE EN DERIVE Les hommes ne sont pas tellement nombreux, qui ont pu vivre leurs lectures d'enfance transposées dans la réalité. Quand je me vois coiffé d'un feutre à larges bords, vêtu de toile kakie et pieds nus dans des espadrilles à vingt-six sous, arpentant le pont de ma goélette jusqu'au moment où, fatigué de refaire sans cesse les mêmes trente-cinq pas, je m'accroupis près de la barre, enfoncé dans la chaleur et la solitude, je me demande si je ne vais pas être de ceux qui réussissent leur tour de chance. Il est encore plus rare qu'un homme accomplisse sa destinée de bout en bout selon ses aptitudes et ses espoirs. Qu'il arrive, en pleine jeunesse, avec des muscles souples et un regard tout neuf, à réussir un passage de sa vie, c'est déjà pour lui une immense faveur. Je crois que je suis sur cette voie. Les plus beaux horizons d'Afrique m'appartiennent. A vingt-trois ans, je recommence déjà une nouvelle existence…
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