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  • Auteurs: André Ray
  • Auteurs: Gladys Davidson

N° 185 - Les yeux de l'amour (André Ray) - Marlène DIETRICH en couverture

3,50 €
Les yeux de l'amour Roman d'amour inédit par André Ray Extrait : — Le rayon de papeterie, s'il vous plaît ? — Au fond et à droite, Monsieur. Michel suivit la direction qu'avait pointée le doigt de la vendeuse. Il était venu dans ce grand magasin de Bruxelles pour se procurer du papier à lettres. Le passage entre les rayons et les propositions était vraiment étroit, et le monde qui s'y engouffrait obligeait Michel d'avancer très lentement. Il mit un temps infini à trouver le rayon de papeterie. Mais cela ne faisait rien. Il avait le temps. Et puis, cette atmosphère de grand magasin, cette animation et ce murmure, l'éclairage aux tubes fluorescents, plaisaient à Michel. Il avait l'impression d'être dans une fourmilière humaine où tous travaillent, où tous se bousculent pour accomplir leur tâche…

N° 706 - La rose magique (Gladys Davidson)

12,00 €
Extrait : I - Deux Princes Il était une fois un vieux Roi fort riche, qui avait un très méchant fils et un neveu très bon. Le fils se nommait le prince Ragio ; et ce nom lui allait à merveille, car on ne vit jamais Prince plus désagréable, plus laid, plus stupide, et d'un caractère plus mauvais, dans tout le Monde des fées. Personne ne l'aimait, et le peuple tremblait à la pensée qu'un jour il serait le maître ; car, au lieu de s'occuper des affaires de l'état, comme un Prince sage doit le faire, il passait tout son temps à s'amuser avec des compagnons de paresse, et il faisait toujours le mal partout où il allait. Sa mauvaise conduite était un perpétuel sujet de douleur pour son père, et le pauvre vieux Roi en fut devenu fou, n'eût été la bonté de son neveu, le prince Florizel, qui l'aidait de son mieux et lui était, en vérité, une grande consolation. Ce jeune Prince était aussi beau que son cousin était laid ; il était aimable, intelligent, plein de vaillance et de noblesse. Il assistait aux conseils et prêtait au vieux Roi toute l'assistance qu'il pouvait ; plus d'une fois, grâce à ses sages avis, on put se tirer d'ennuis causés par la conduite déréglée du prince Ragio. Le peuple aimait le prince Florizel, et l'aurait bien voulu pour Roi ; mais, pendant longtemps, il garda ce voeu secret, tant il craignait que le méchant Prince ne tuât son favori…
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