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  • Auteurs: Anne Bergheaud
  • Auteurs: Erin Ross
  • Auteurs: Jean Vignaud
Troublant comme un secret - Erin Ross - Harlequin Duo N° 36
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N° 36 - Troublant comme un secret (Erin Ross)

2,15 €
Steve Hagen resta tapi dans l'ombre pour l'observer. Même à la lumière tamisée du bar, il put constater le subtil changement qui s'était opéré en elle depuis cinq ans. Mais peut-être avait-il tout simplement oublié à quel point Brina O'Connel était belle. Ses longs cheveux couleur d'ébène, l'éclat de ses grands yeux sombres, lui paraissaient plus fascinants que jamais. Ce fut au moment où elle servait les cocktails qu'elle l'aperçut. Steve se tenait maintenant en pleine lumière, adossé à la porte. Le souffle coupé, le coeur prêt à éclater, Brina demeura un instant pétrifiée. Rêvait-elle ? Steve Hagen, à San Francisco ! Après cinq ans, il l'avait retrouvée ! Mais comment ? Et pourquoi ?

N° 3332 - Le rendez-vous de l'aube d'après le roman d'Anne et Noëlle Bergheaud

3,75 €
Extrait : Le gong du village annonça la première heure du jour. C'était le moment préféré de Lê-Thi-Loan. Dès que la fenêtre serait éclairée, il lui faudrait se lever. En attendant, la jeune femme savourait la clarté indécise de l'aube. Puis, avec un soupir, elle abandonna sa couche et s'enveloppant dans une robe de chambre semée de bouquets, elle sortit dans le jardin. Le ciel était rose…

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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