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Il y a 4 produits.

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  • Auteurs: Ariel Berk
  • Auteurs: Edouard de Keyser
  • Auteurs: Emilio Ruiz

N° 482 - Les Hauts de Glenville (Ariel Berk)

2,56 €
Mon chéri ! Quelle surprise ! — Pour une surprise… c'est une surprise ! reconnut Nick, perplexe. A vrai dire, il n'avait jamais vu la jolie rousse qui venait de se jeter à son cou ! Tout en l'enlaçant comme elle l'y invitait, il regarda autour de lui pour essayer de comprendre quelles circonstances avaient poussé dans ses bras cette créature de rêve. Ah oui… Un peu plus loin, un grand dadais de quinze ans observait la scène d'un air contrit. La belle audacieuse avait probablement monté cette mise en scène pour décourager l'amoureux transi en baskets. Une mise en scène ma foi fort agréable, comme semblait aussi le penser sa fiancée d'opérette tandis qu'il resserrait son étreinte. Alors, charmé par ce jeu, Nick lui murmura : — Etes-vous libre pour déjeuner, ma chérie ?

N° 359 - Le coeur partagé (Ariel Berk)

2,15 €
La nuit s’épaississait au détour des allées. Une brise de printemps agitait les arbres du parc. Ils demeuraient silencieux, blottis l’un contre l’autre au fond de la calèche. Audrey avait posé sa tête sur l’épaule de Douglas, les lèvres encore humides du baiser qu’ils venaient d’échanger, le corps tout frémissant des mots sans équivoque qu’il avait murmurés. Elle aussi le désirait. De tout son corps, de toute son âme. Mais quoi qu’il arrive, Douglas aurait toujours un fils. Un fils qui, quoi que Douglas en dise, leur interdirait toujours de s’aimer.

Corps à Corps (Ana Mirallès, Emilio Ruiz)

12,00 €
Dans les coulisses d'un tournage, les acteurs ont parfois de drôles de techniques pour conjurer le trac… Et certains producteurs de drôles de manières de faire passer les castings… Ana Mirallès a su conjuguer ardeur et sensibilité sur une histoire torride signée Emilio Ruiz.

N° 16 - Le compagnon de route (Edouard de Keyser)

8,00 €
Extrait : Le paquebot s'est enfoncé dans la nuit. Sur cet asile infime, des centaines d'existences sont livrées aux caprices des éléments, et pourtant, quelle profonde impression de sécurité ! Je viens de parcourir le pont, de la proue à la poupe. Le roof était déjà plongé dans les ténèbres. D'une écoutille jaillissait un peu de lumière jaune. Deux silhouettes droites, précises, se détachaient sur le ciel gazé d'argent : l'officier de quart, appuyé contre une bataille de la passerelle, et un homme d'équipage debout à l'extrême pointe du bâtiment, comme le prorète de l'ancienne marine, et tellement immobile au sommet de l'angle que j'ai songé à l'alpestre des nefs antiques. Sur le deck, un voyageur amoureux des nuits fraîches adoptait un banc pour couchette. Deux prêtres se promenaient en riant. Il y a d'ailleurs beaucoup de prêtres à bord, car le Portugal , des Messageries Maritimes, emporte le pèlerinage français vers la Terre Sainte : durant la matinée, on ne peut ouvrir la porte du bar du fumoir ou du salon sans tomber en pleine messe. Partout des boîtes-chapelles étalées, des officiants en mal d'équilibre, et des pèlerins-enfants-de-choeur, très émus de promener le missel et les burettes sur un semblant de roulis…
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