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  • Auteurs: Ariel Berk
  • Auteurs: Marcel Priollet

N° 482 - Les Hauts de Glenville (Ariel Berk)

2,56 €
Mon chéri ! Quelle surprise ! — Pour une surprise… c'est une surprise ! reconnut Nick, perplexe. A vrai dire, il n'avait jamais vu la jolie rousse qui venait de se jeter à son cou ! Tout en l'enlaçant comme elle l'y invitait, il regarda autour de lui pour essayer de comprendre quelles circonstances avaient poussé dans ses bras cette créature de rêve. Ah oui… Un peu plus loin, un grand dadais de quinze ans observait la scène d'un air contrit. La belle audacieuse avait probablement monté cette mise en scène pour décourager l'amoureux transi en baskets. Une mise en scène ma foi fort agréable, comme semblait aussi le penser sa fiancée d'opérette tandis qu'il resserrait son étreinte. Alors, charmé par ce jeu, Nick lui murmura : — Etes-vous libre pour déjeuner, ma chérie ?

N° 359 - Le coeur partagé (Ariel Berk)

2,15 €
La nuit s’épaississait au détour des allées. Une brise de printemps agitait les arbres du parc. Ils demeuraient silencieux, blottis l’un contre l’autre au fond de la calèche. Audrey avait posé sa tête sur l’épaule de Douglas, les lèvres encore humides du baiser qu’ils venaient d’échanger, le corps tout frémissant des mots sans équivoque qu’il avait murmurés. Elle aussi le désirait. De tout son corps, de toute son âme. Mais quoi qu’il arrive, Douglas aurait toujours un fils. Un fils qui, quoi que Douglas en dise, leur interdirait toujours de s’aimer.

N° 1159 - Rivale de sa mère (Marcel Priollet)

3,05 €
Extrait : Sur la grande route de Paris, qui mène d'Enghien à Montmorency, deux jeunes filles montaient allègrement la côte. Leurs ombrelles ouvertes, aux tons chatoyants, jetaient sur leurs visages de jolis reflets. Une de ces jeunes têtes était blonde, comme des épis d'or, avec un frais visage tout rond, aux traits menus, aux yeux espiègles. C'était Yvonne Nangis, une jeune Parisienne venue pour passer la journée à la campagne auprès de son amie intime, Germaine Berlac. C'était ainsi que se nommait la plus grande des deux promeneuses, une brune, très pâle, aux grands yeux noirs et douloureux, à l'expression résignée de celles qui ont déjà beaucoup souffert. A la minute présente, la jeune fille oubliait sans doute ses peines, car un rire très doux, très cristallin, fusait par instant entre ses lèvres. — Je n'en puis plus ! soupira tout à coup la blonde Yvonne. Je renonce à aller plus loin. — Encore un peu d'endurance, et tes efforts seront récompensés ! encouragea Germaine en souriant…
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