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  • Auteurs: Ariel Berk
  • Auteurs: Willie Cobb

N° 482 - Les Hauts de Glenville (Ariel Berk)

2,56 €
Mon chéri ! Quelle surprise ! — Pour une surprise… c'est une surprise ! reconnut Nick, perplexe. A vrai dire, il n'avait jamais vu la jolie rousse qui venait de se jeter à son cou ! Tout en l'enlaçant comme elle l'y invitait, il regarda autour de lui pour essayer de comprendre quelles circonstances avaient poussé dans ses bras cette créature de rêve. Ah oui… Un peu plus loin, un grand dadais de quinze ans observait la scène d'un air contrit. La belle audacieuse avait probablement monté cette mise en scène pour décourager l'amoureux transi en baskets. Une mise en scène ma foi fort agréable, comme semblait aussi le penser sa fiancée d'opérette tandis qu'il resserrait son étreinte. Alors, charmé par ce jeu, Nick lui murmura : — Etes-vous libre pour déjeuner, ma chérie ?

N° 359 - Le coeur partagé (Ariel Berk)

2,15 €
La nuit s’épaississait au détour des allées. Une brise de printemps agitait les arbres du parc. Ils demeuraient silencieux, blottis l’un contre l’autre au fond de la calèche. Audrey avait posé sa tête sur l’épaule de Douglas, les lèvres encore humides du baiser qu’ils venaient d’échanger, le corps tout frémissant des mots sans équivoque qu’il avait murmurés. Elle aussi le désirait. De tout son corps, de toute son âme. Mais quoi qu’il arrive, Douglas aurait toujours un fils. Un fils qui, quoi que Douglas en dise, leur interdirait toujours de s’aimer.

N° 1286 - L'amour d'un inconnu (Willie Cobb)

3,05 €
Extrait : Le timbre de la porte d'entrée résonna. L'homme qui, assis devant le bureau, dans le studio ensoleillé, classait des papiers en en déchirant parfois nerveusement qu'il jetait dans une corbeille, cessa tout mouvement. Quand on a déclaré qu'on n'y est pour personne, il importe de ne faire aucun bruit qui puisse révéler votre présence. Il écoutait. Un vieux domestique parut : — C'est M. Roques, dit-il. — Bien. Fais entrer, mon vieux Victor. Et surtout, hein? Personne d'autre ? Si l'on me demande, je suis parti en voyage. — Soyez tranquille, monsieur. J'ai bien compris, allez ! La porte s'ouvrit, encadrant la silhouette d'un grand garçon brun, rasé. Les deux hommes se serrèrent la main. Il était visible qu'ils étaient émus tous les deux mais qu'ils ne voulaient pas le paraître. — Assieds-toi, Bernard. Tu es gentil d'être venu. Je te remercie. — Oh ! Léonard ! Tu blagues ? Des remerciements entre nous, des vieux copains !…
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