Accueil

Accueil

Il y a 5 produits.

Affichage 1-5 de 5 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Ariette Prêle
  • Auteurs: Cindy Victor
  • Auteurs: Diana Raymond

N° 725 - Arabesque sur le Lac Blanc (Cindy Victor)

2,56 €
— Dites-moi, imaginez-vous toujours les dialogues de vos scènes de meurtre, sous la douche ? — Seulement quand j'ai du mal à les écrire, répliqua Spencer. Ça vaut mieux que dans un grand magasin ou un supermarché. Dans la salle de bains, personne ne m'entend parler tout seul… habituellement. — Habituellement… fit en écho Tamara, avec son radieux sourire. Spencer se sentit obligé d'y répondre…

N° 319 - Ils avaient choisi l'aventure (Diana Raymond)

2,95 €
Extrait : Le voyage commença comme la plupart des voyages, le coeur joyeux. Quoi que je laisse derrière moi, quoi que l'aventure me réserve, je me mets toujours en route grisée comme à l'approche du printemps. Quand je posai ma valise dans le filet puis m'installai dans un coin du compartiment, je sentis la paix s'insinuer en moi. De ma fenêtre j'observais les allées et venues avec un parfait détachement. Je ne regrettais pas ma décision. Martin était mon compagnon depuis trois ans. Ceux qui nous connaissaient et ses parents pensaient que nous nous marierions. Martin aussi le pensait, bien que je n'aie jamais fait de promesse. En fait, c'était parce qu'il avait tenté de faire de cela une certitude que notre querelle avait débuté. J'avais d'abord affirmé en riant que je ne pouvais fixer de date précise puisque j'avais accepté une situation dans le district des lacs, situation ambiguë dont je voulais savoir ce qu'elle pouvait m'apporter avant de m'engager pour l'avenir. Après tout, je n'avais que vingt-deux ans. Martin s'était mis en colère. Depuis quelque temps j'avais perçu son irritation. — Tu agis de façon irréfléchie, pour ne pas dire dangereuse ! N'importe quoi peut t'arriver et un de ces jours au auras des ennuis !…

N° 1892 - Amour ne dure (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait  : — Eloignez donc cette lampe de la fenêtre, Patricia. Les papillons sont insupportables ce soir, je n'en ai jamais autant vus ! Patricia mit quelques secondes à s'arracher à la fascination qu'exerçait sur elle le tournoiement affolé des insectes qu'attirait la lumière... Il y en avait de beiges piquetés de brun, des gris pâles qu'une main mystérieuse et habile s'était plu, semblait-il, à orner de délicates arabesques plus foncées, de funèbres dont les lunules noires, ovales, avaient l'apparence d'yeux veloutés taillés en amande… D'autres étaient casqués de fourrure fauve comme des lions minuscules, d'autres encore, d'une coquetterie discrète, laissaient entrevoir des éclairs de flamme sous un uniforme de cendre. — Vous avez entendu ce que je vous ai dit, Patricia, ou vous dormez ? La jeune femme se leva silencieusement, emporta dans ses bras le foyer lumineux qui était une potiche de Chine « sang de boeuf » enjuponnée de taffetas paille…

N° 1892 - Amour ne dure (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait : — Eloignez donc cette lampe de la fenêtre, Patricia. Les papillons sont insupportables ce soir, je n'en ai jamais autant vus ! Patricia mit quelques secondes à s'arracher à la fascination qu'exerçait sur elle le tournoiement affolé des insectes qu'attirait la lumière... Il y en avait de beiges piquetés de brun, des gris pâles qu'une main mystérieuse et habile s'était plu, semblait-il, à orner de délicates arabesques plus foncées, de funèbres dont les lunules noires, ovales, avaient l'apparence d'yeux veloutés taillés en amande… D'autres étaient casqués de fourrure fauve comme des lions minuscules, d'autres encore, d'une coquetterie discrète, laissaient entrevoir des éclairs de flamme sous un uniforme de cendre. — Vous avez entendu ce que je vous ai dit, Patricia, ou vous dormez ? La jeune femme se leva silencieusement, emporta dans ses bras le foyer lumineux qui était une potiche de Chine « sang de boeuf » enjuponnée de taffetas paille…

N° 1884 - A la lumière de cet été (Ariette Prêle)

3,74 €
Extrait : A l'heure de la sieste, la maisonnée tout entière plongeait dans le silence. Chacun était libre de dormir où il voulait : dans l'ombre de la sapinette sur les aiguilles de pins qui revêtaient la mousse d'une natte sèche et luisante, dans le fenil obscur plein de l'entêtante odeur des herbes rêches, dans l'ancienne magnanerie si l'on ne craignait pas les mouches ou dans la « chambre verte » que Sheila préférait à tout le reste. Mais elle arrivait rarement à s'annexer ce lieu de délices situé dans une aile inhabitée de la demeure, baignée de lumière glauque et de fraîcheur particulièrement favorables au sommeil : Delia et sa mère l'occupaient à tour de rôle, sauf cet après-midi là, puisque depuis le matin elles étaient parties faire des courses en ville. Sadi — le mari de Délia — Chris, le frère de Sheila et de Délia, Chad Maddelin enfin, le chef de la famille, allaient choir sur des couches improvisées aux alentours de la maison : sapinette, fenil, voire même bûcher ou buanderie quand il faisait très chaud comme aujourd'hui…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire