Chariot
0 articles
Votre panier est actuellement vide
Login
Connexion au compte existant Connectez-vous à votre compte
réinitialiser le mot de passe
Nouveau compte S'inscrire
Accueil
-
- Harlequin
- J'ai lu
- Duo
- Presses de la Cité
- Ferenczi & Fils
- Librairie Jules Tallandier
- Romances - Divers éditeurs
- Magazines - Suppléments
- Littérature Jeunesse
- Activités - Coloriages - Jeux
- Lire en anglais
- Livres pour les tout-petits (0-3 ans)
- Premières lectures
- Contes, légendes et mythologies
- Histoire et Classiques
- Petites et grandes fictions
- Bandes dessinées
- Bibliothèque Verte
- Bibliothèque Rose
- Bibliothèque Rouge et Or
- Collection Spirale
- Idéal~Bibliothèque
- Journaux - Brochures
- Les bandes dessinées
- Autres rayons littérature
- Harlequin
Filtrer par
Auteurs
Auteurs
Collections
Collections
Editeurs
Editeurs
Prix
Prix
-
2,00 € - 12,00 €
Accueil
Affichage 1-3 de 3 article(s)
N° 3417 - Mensonge et passion (Philippine Terris)
3,75 €
Mensonge et passion Un roman inédit de Philippine Terris
Extrait : J'eus un soupir exaspéré et, pendant une seconde, je crus que j'allais me jeter sur la toile, pour la lacérer. Je me contentai d'essuyer mon pinceau soigneusement. Par les vitres de l'atelier, une blafarde lumière d'hiver tombait sur le tableau que j'étais en train de peindre. Le costume de l'homme en rouge paraissait plus éclatant et plus pâle, son visage anguleux : — Mais les yeux… Je n'arrive pas à peindre les yeux… Et j'arrachai ma blouse, à grands gestes impatients. J'avais mal à la tête, une subite envie de pleurer. Il est terrible d'essayer de traduire en formes, en couleurs, ce qui est le reflet mouvant de votre imagination.. — Quelquefois, c'est même impossible, murmurai-je. Je détournai le regard de l'homme en rouge. Je finirais par le détester, ce visage sans regard, dont la bouche souriait, dédaigneuse…
L'Alpe Homicide (Paul Hervieu)
12,00 €
L'Alpe Homicide (Paul Hervieu) Extrait Chapitre I : Quand j'arrivai à Chamonix, la nuit avait depuis longtemps noirci la vallée. Quelques lumières, en ville, indiquaient le seuil des pensions, le pont sur l'Arve et les quatre coins de la place qu'encombrait la compagnie des guides en quête de clients. Ma monture se fraya un passage au milieu de ces groupes patients et taciturnes ; et je l'arrêtai à la porte de l'hôtel de l' Ours . J'étais harassé par quinze heures de chevauchée à travers les montagnes de la Savoie ; et le froid, que les approches de l'automne faisaient descendre sur la pente des glaciers plus intense et plus humide, étreignait mes épaules et raidissait désagréablement mes genoux. J'avalai un bol de punch et je me couchai sans souper. Il est très difficile de s'endormir, dans un hôtel, avant que tout le monde soit au lit. Jusque-là le parquet sonore des couloirs est battu de pas lourds ; les gens de service s'interpellent et remuent des choses retentissantes. Des portes ouvertes crient en se fermant ; d'autres crient dès qu'on les ouvre, et leurs entrebâillements livrent passage aux récoltes pesantes de chaussures que les divers genres de promiscuité ont produites dans chaque chambre. Peu à peu ce tumulte s'apaisa ; mais l'énervement de fatigue où j'étais me tenait éveillé. Et à mesure que les bruits environnants diminuaient de force, mon oreille devenait impressionnable à des sons plus délicats…