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  • Auteurs: Brigitte Smadja
  • Auteurs: Henri Pellier
  • Auteurs: Régine Andry
Martine, une nouvelle inédite de Régine Andry - BS Lecture 3134
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N° 3134 - Martine (Régine Andry) - Les inconnus du Bois de Vincennes (Jean Marcillac)

4,50 €
Encarts Lecture BS 3134 à détacher Martine  : Une nouvelle inédite de Régine Andry A Bordeaux, qui est une plaque tournante des voyages organisés, deux chauffeurs de car de tourisme se retrouvent : Pierre Léridan et Frédéric Gaucher. Ils se sont connus très jeunes à l'île d'yeux, où ils courtisaient la même jeune fille : Martine. Des années ont passé, pendant lesquelles ils se sont perdus de vue, et les voici brusquement face à face au milieu de l'incroyable tohu-bohu de ces circuits où ils conduisent chacun quarante voyageurs. Martine a épousé Pierre Léridan et elle est là dans le car, près de son mari, avec les autres touristes. Quelle sera la réaction de Frédéric en retrouvant cet amour de jeunesse, cette femme à laquelle il n'a jamais cessé de penser ? Il doit quitter Bordeaux le lendemain pour l'Espagne, tandis que Pierre et Martine rentrent à Paris. De son côté, le souvenir de Frédéric a toujours été présent à l'esprit de Martine. Elle non plus ne l'a jamais oublié… Les inconnus du Bois de Vincennes , une nouvelle policière de Jean Marcillac Extrait : L'un des deux colosses bondit sur Patrice et, d'un direct à la mâchoire, l'envoya s'affaler contre un arbre. Puis, aidé de son camarade, il empoigna Agnès et la précipita sur le siège arrière. Il l'étouffa de son corps et tira à lui la portière, tandis que, déjà au volant, son complice écrasait l'accélérateur. L'auto démarra en trombe et disparut…
Le jeune homme d'Honfleur (Régine Andry) - BS Lecture 3072
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N° 3072 - Le jeune homme d'Honfleur (Régine Andry)

2,90 €
Le jeune homme d'Honfleur Une nouvelle inédite de Régine Andry Extrait : Il se tenait debout près de la porte d'entrée du restaurant et Claire le regardait. — Tu le connais ? lui demanda Jérôme. — Il me semblait… Je croyais… Non, ce n'est pas cela, répondit-elle. Elle se remit à déguster les fruits de mer harmonieusement disposés sur le large plateau installé au milieu de leur table. Elle raffolait de la chair des tourteaux et mettait un temps fou à les décortiquer. Son mari aimait la voir ainsi, heureuse, détendue, buvant son muscadet à petites gorgées. C'était pour eux un jour de grand bonheur, un de ces jours où l'on pense que rien de fâcheux ne peut arriver. Ils avaient quitté leur maison qui était assez retirée pour venir déjeuner dans cet Honfleur qu'ils adoraient. Jérôme regardait sa femme en face de lui, et derrière elle, en toile de fond, le port hérissé de drapeaux de toutes les couleurs qui surmontaient les embarcations sagement rangées. De part et d'autre des quais les mâts se balançaient doucement, comme une forêt enchantée…
Le jour où la terre trembla… (Régine Andry) - BS Lecture 3292
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N° 3292 - Le jour où la terre trembla… (Régine Andry) - Crimes exclusifs (André-Paul Duchâteau)

4,50 €
Encarts Lecture BS 3292 à détacher Extraits  : Le jour où la terre trembla…  Une nouvelle inédite de Régine Andry La terre n'avait tremblé que durant quelques secondes, et pourtant le village entier semblait s'être effondré. Les habitants, réveillés en sursaut, s'enfuyaient en hurlant dans les rues étroites. Seule, sur la colline, la petite église était demeurée intacte et une femme, tenant un enfant dans les bras, se précipitait dans sa direction. Jean Folène était éberlué. Il était arrivé la veille à Vuelpano, ce ravissant hameau qui se trouvait en plein coeur de l'Ombre, à mi-distance entre Rome et Naples, tout près des Abruzzes. Sa mission de journaliste, envoyé spécial dans le sud de l'Italie, s'était achevée deux jours plus tôt et il en avait profité pour effectuer un peu de tourisme privé dans cette région pittoresque et sauvage située en pleine montagne… Crimes exclusifs , Une nouvelle policière de André-Paul Duchâteau Claude Martel ouvrit la portière de sa C.X., s'installa derrière le volant et introduisit la clef de contact. Cependant, il ne démarra pas. Il fit fonctionner le chauffage, alluma une cigarette. Puis il déclencha la lumière intérieure. Alors seulement il déplia le journal qu'il venait d'acheter et adressa un sourie complice à sa photographie qui figurait en première page. Une bonne photo d'ailleurs. Plus que jamais, sur ce cliché, il ressemblait à Paul Newman. Un paul Newman avec vingt ans de moins. Il souriait aux photographes, l'air extrêmement dégagé ! De la photo son regard courut à la légende qu'il relut avec satisfaction : « Le jeune romancier Claude Martel à qui vient d'être décerné le Grand Prix du Roman Policier 1984. »…

Oublie-moi un peu, papa ! (Brigitte Smadja)

2,96 €
Naomi s’apprête à passer un jour parfait, en fêtant sur une péniche les dix ans de sa meilleure amie, Valentine, quand ses parents lui annoncent qu’ils se séparent. Il y aura un avant et il y aura un après. Avant ? Son père était souvent absent, indisponible, absorbé par son travail de chercheur en mathématiques. À présent ? Il a déménagé dans un appartement moderne, il fait les courses, il cuisine, il organise des sorties, au musée, à la piscine, prévoit des tas d’activités… Naomi voudrait bien que son père modèle la lâche un peu, qu’il l’aime toujours mais qu’il cesse de vouloir s’occuper d’elle chaque seconde qu’ils passent ensemble. Comment le lui dire sans lui faire de peine ? De 8 à 11 ans.

Le cabanon de l'oncle Jo (Brigitte Smadja)

2,96 €
Lili ne peut pas aller en colo avec ses frères. Elle passera ses vacances à Saint-Denis chez tata Denise, l'oncle Jo, et ses sept cousins. C'est une grande famille qui fait beaucoup de bruit. Mais l'oncle Jo est silencieux et il passe ses journées à regarder par la fenêtre un terrain vague. « Ma pauvre Denise », disent les voisines. « Dieu nous protège », répond tata Denise. Un jour, l'oncle Jo disparaît. Lili attend son retour et voit, sur le terrain vague, une porte qui avance toute seule.

N° 223 - La jeune infirmière (Henri Pellier)

8,00 €
12 Gravures Extrait : Date mémorable et terrible que celle du 2 août 1914. Ce jour-là, dans toute la France, se répandait la nouvelle de la guerre avec l'Allemagne. Nous étions provoqués et la Belgique allait être envahie. L'heure de la diplomatie avait vite passé. Et voilà que déjà sonnait celle de l'action, celle de la résistance armée où chacun devait faire son devoir et se préparer aux plus grands sacrifices. Que de tragédies sublimes se jouèrent ce jour-là, et qu'il y eut de noble dévouement et d'admirables héroïsme dans un simple sourire, dans un regard où se cachaient les larmes, dans un bout de dialogue où l'on dissimulait le déchirement du coeur sous une phrase alerte ! Les Françaises furent vraiment à la hauteur de leur tâche. Elle avaient à souffrir dans leurs plus chères affections, et il leur fallait encore dissimuler leur douleur et leurs craintes pour ne pas attrister ceux qui allaient se battre…

N° 527 - En Indochine (Henri Pellier)

4,95 €
Extrait : I - UNE FAMILLE D'EXPLORATEURS Quand Jean et Francis étaient tout jeunes, une de leurs grandes joies était de se faire raconter, par leur père, des histoires d'Indochine. C'était, pour eux, plus beau que des contes de fées. D'abord, dans ces histoires-là, il était toujours question de la famille. On leur disait les aventures de leur aïeul Alexandre Duvernier, qui s'était embarqué, en 1789, pour la Cochinchine, ou bien les exploits de leur grand oncle Louis Duvernier, qui avait combattu, au Tonkin sous les ordres du lieutenant de vaisseau Francis Garnier et du commandant Rivière. Puis Jean et Francis pouvaient poser des questions à celui qui leur faisait tous ces beaux récits, car leur père, Robert Duvernier, passait huit mois de l'année dans ses domaines du Tonkin, sur le bord du fleuve Rouge. Il était même ravi de voir ses deux fils s'intéresser à ces souvenirs d'ancêtres et à ces récits d'aventures coloniales, car Robert Duvernier appartenait à une famille d'explorateurs, et il espérait bien que ses deux garçons continueraient la tradition…

Mon royaume est un cheval : Recueil de nouvelles

3,25 €
Jouer le cheval, à l’occasion d’une représentation théâtrale ? C’est une chance d’être seul en scène, ou presque, pour la première fois avec l’élue de son coeur. Ne pas vouloir se séparer de son cheval ? C’est marquer son originalité, occuper sa place et, bientôt, transmettre à quelqu’un qui le mérite son bien le plus précieux. Monter à cheval, lentement mais sûrement ? C’est, pour un escargot de conte, la seule façon de grandir, de voyager loin et de se faire un ami, un vrai, à la vie, à la mort. Voir passer, sur une plage, un cheval rebelle au galop ? C’est le déclic qui manquait à une adolescente pour décider d’être elle-même et d’affirmer son goût pour les choses absurdes et merveilleuses, comme les versions latines. Pour tous, un cheval, c’est plus qu’un cheval. C’est la vie ! De 8 à 11 ans.

N° 3367 - La femme blessée (Régine Andry) - Greenfield connaît la musique (Lucille Kallen)

4,50 €
Encarts BS Lecture 3367 à détacher La femme blessée , une nouvelle inédite de Régine Andry Le romancier Olivier Perrin a bien des soucis. Son dernier livre n'a pas eu autant de succès que les précédents. Il en est profondément affecté. Juste à ce moment-là, Claire, sa femme, lui annonce une nouvelle fantastique : le roman qu'elle a écrit de son côté doit être publié prochainement. Les voici donc rivaux. Claire ne va-t-elle pas devenir à son tour une romancière à la mode ? Olivier est amer, déçu, un peu jaloux. Il prend ombrage de ce succès, ne s'intéresse pas à cette carrière de sa femme qui est brusquement demandée par la radio et la télévision. Il prétexte même un voyage d'affaires et part pour je Jura où il retrouve une amie de jeunesse. C'est le début d'une palpitante aventure qui va brusquement chambouler l'existence de ce couple si uni et que Régine Andry nous raconte avec son talent habituel. Greenfield connaît la musique d'après le roman policier de Lucille Kallen.

N° 525 - A Madagascar (Henri Pellier)

4,45 €
Extrait : Autour de la reine, les dames d'honneur riaient et bavardaient, regardant des robes qui venaient d'arriver dans une grande caisse, et essayant des chapeaux. Tout à coup, la reine s'écrie en frappant dans ses mains : « Marina, apporte le jeu de loto ! » Quand la reine était fatiguée de contempler des toilettes et d'essayer des chapeaux, elle jouait aux dames et au loto ; ce dernier jeu lui plaisait surtout comme étant le moins compliqué. Marina qui a la confiance de la reine, est une jeune esclave. Nous sommes à Madagascar, en 1895, et, à cette époque, dans la grande île, l'esclavage n'avait pas encore été aboli. Mais il y avait à Madagascar, toute une catégorie d'esclaves appartenant à la Couronne et qui jouissaient d'avantages particuliers, même d'une certaine considération.

N° 3386 - L'orage - Une nouvelle inédite de Régine Andry

2,90 €
Extrait : Au milieu des garrigues, le village de Malaverne dresse ses murailles sèches, blanchies par un soleil implacable. Sophie erre, mélancolique, dans les ruelles étroites. Elle vient d'avoir quarante ans et Jérôme, son mari ne s'en est pas soucié. C'est la première fois qu'il a oublié de lui souhaiter son anniversaire. Elle monte jusqu'au donjon…

N° 3412 - Trois femmes - Nouvelle inédite de Régine Andry

2,90 €
Extrait : C'était par un beau jour de l'été 1944. Un soleil d'or liquide ruisselait sur « La Pommeraye », le manoir des Valmorel, en Normandie, tandis que les bombes pleuvaient du ciel à intervalles réguliers. — Penses-tu vraiment que nous serons bientôt libérés ? demanda Delphine à Geoffroy, son mari. — Sans doute. Il suffit d'observer le comportement des Allemands qui nous entourent. …

N° 3361 - Le manoir endormi (Régine Andry) - La neige était rouge (André Besson)

4,50 €
Encarts Lecture BS 3361 à détacher Le manoir endormi , une nouvelle inédite de Régine Andry Dominique Leverrier revient au manoir de « L'Ormeval » où elle a passé son enfance et qu'elle a dû quitter tragiquement après la ruine de ses parents. Aujourd'hui, elle est veuve et riche et a pu racheter ce domaine. Quelle éclatante revanche pour elle ! Elle se retrouve bientôt un camarade de jeunesse, Stéphane qui habite toujours le château voisin. Il est très séduisant et ne l'a jamais oublié. Mais peu à peu Dominique comprend qu'un épais mystère entoure le passé de Stéphane. Un mystère auquel ses propres parents ont été mêlés. Connaîtra-t-elle enfin la vérité ?  La neige était rouge d'après le roman policier d'André Besson

N° 3319 - L'Auberge de la Forêt d'après le roman de Régine Andry

2,90 €
Encart Lecture BS 3319 à détacher Didier et Elisabeth Aubrac sont les heureux propriétaires de L'Auberge de la Forêt dans les Vosges, non loin de Colmar. Leur fille Ingrid, étudiante à Strasbourg, a rencontré Frédéric Vergne, un homme d'affaires qui navigue entre New York et Tokyo, Sydney et Montréal. Didier et Elisabeth préféraient le gentil Jean-Pierre que leur fille a délaissé. Mais ce jour-là, à « L'Auberge de la Forêt », débarque une singulière cliente, Florence Lemercier, qui va être mêlée à l'étrange drame qui va secouer l'auberge si paisible, engourdie dans son écrin de verdure. Des personnages très attachants évoluant dans un ravissant décor sont les héros de cette captivante histoire que Régine Andry a écrite tout spécialement pour vous et que vous pourrez lire la semaine prochaine. Vendu sans la nouvelle policière annoncée sur la première page

N° 3085 - Lorène et le chat perdu (Régine Andry)

3,75 €
Lorène et le chat perdu Une nouvelle inédite de Régine Andry L'héroïne dont Régine Andry vous conte l'histoire s'appelle Lorène. C'est une jeune femme bien de notre époque. Les cheveux courts, toujours habillée de jeans, de pulls trop larges ou de tee-shirts, elle vit avec son mari Gérald dans une résidence de la banlieue parisienne. Gérard est très occupé par son métier. Il travaille dans une agence de publicité et cherche perpétuellement des slogans. Ceux que vous entendez à la radio ont souvent été trouvés par lui. Pendant ce temps, Lorène s'ennuie. Un jour, dans le parc de sa résidence, elle découvre un chat perdu et blessé. Folle d'amour pour les animaux, elle veut l'adopter contre la volonté de son mari. Et brusquement, dans la vie de Lorène, tout va changer. Drame conjugal, péripéties de toutes sortes, suspense haletant dans l'étrange clinique vétérinaire du beau docteur François Vernier. Tout cela parce qu'un jour la charmante et touchante Lorène a trouvé un chat abandonné. Comment la jeune femme sortira-t-elle de cette étonnante aventure ? Va-t-elle perdre son amour et en découvrir un autre ? Une histoire pleine de rebondissements, émouvante et vraie, qui vous tiendra en haleine jusqu'à la dernière page.

N° 3431 - Les brumes de novembre (Régine Andry)

2,90 €
Les brumes de novembre Nouvelle inédite de Régine Andry Près de la porte d'un magasin, Sophie s'arrête. Ce garçon qui fait la quête, elle se souvient l'avoir déjà vu. C'est Bertrand, un guitariste, qui se produisait dans un petit café-théâtre où elle allait quelquefois avec Arnaud, son mari. Elle est stupéfaite. Comment ce jeune homme en est-il arrivé là ? Elle-même a eu une jeunesse difficile et elle comprend mieux que quiconque les problèmes de la vie. Elle va mettre tout en oeuvre pour sauver Bertrand, l'arracher à ses difficultés. Mais réussira-t-elle ? Et Arnaud, comment réagira-t-il ? Dans cette émouvante nouvelle, pleine de sensibilité, Régine Andry nous raconte une histoire bouleversante et combien actuelle qui se déroule dans le Paris de tous les jours.

N° 3242 - Un amour dans une île (Régine Andry) - La villa au bord du lac (Jacques Ouvrard)

4,50 €
Encarts Lecture BS 3242 à détacher Extraits  : Un amour dans une île , une nouvelle inédite de Régine Andry L'île de Poca-Bora n'était pas une île comme les autres. On n'y comptait que des gens heureux. Ou presque. Personne ne connaissait la pauvreté, ni la haine, ni la jalousie. Car personne n'avait rien à envier à personne. Les femmes étaient jolies, les hommes forts, sportifs et sains. Ce petit paradis flottait en plain Pacifique, loin de tout continent, croulant sous les fleurs et les arbres fruitiers. … La villa au bord du lac , un roman policier inédit de Jacques Ouvrard Les brumes du matin d'été se dissipèrent et, très vite, la lumière descendit des pentes, submergeant les montagnes, et toute la rive du lac s'illumina depuis le Bourget jusqu'ç la Motte-Servolex. La grande villa, elle aussi, sembla s'étirer au soleil. Lentement, le store jaune citron qui protégeait la loggia s'allongea jusqu'aux sièges du jardin, le grill et la table du petit déjeuner. …

N° 704 - L'inventeur des allumettes (Jean Hesse, Henri Pellier)

5,90 €
Extrait : I - Quatre amis de collège Au collège de Dôle, parmi les plus grands, quatre amis se retrouvaient groupés, soit en classe, soit dans leurs jeux ou leurs promenades : Charles Sauria, Juditte Grévy, Fritz Kammerer et Léon Grincheux. Fritz était un jeune Allemand venu en France pour y étudier notre langue. Il était désireux de s'instruire, et ne manquait aucune occasion d'augmenter son bagage littéraire ou scientifique. Quant à celui qu'on nommait Grincheux, c'était un surnom, mais qui lui allait si bien qu'on ne l'appelait jamais autrement. Il avait pourtant de bons yeux et un petit nez en trompette qui prêtait à rire, et il était heureux chaque fois qu'il pouvait rendre service, mais toujours il se plaignait et grognait. Il avait une fâcheuse disposition à voir les choses du mauvais côté. Ses camarades avaient fini par s'en amuser et par lui donner ce surnom de Grincheux. Si Léon Grincheux se plaignait toujours, Fritz était rêveur et silencieux. Seuls Charles Sauria et Juditte Grévy aimaient échanger leurs idées et leurs projets d'avenir. Mais tandis que Juditte Grévy recherchait dans les livres les belles phrases et les discours, Charles Sauria ne s'occupait que de science, d'expériences et surtout de chimie…

N° 627 - La poupée de caoutchouc (Jean Hesse, Henri Pellier)

4,90 €
Extrait : En rentrant de son cours de chimie, André fut très étonné de trouver dans la cuisine sa mère et sa soeur en train de confectionner une superbe galette. Et dans la salle à manger le grand couvert était mis avec des fleurs sur la table et une bouteille de champagne sur le buffet. « Quel est le convive pour lequel on met ainsi les petits plats dans les grands ? demande André intrigué. — Ce convive, c'est toi ! » s'écrie en riant Madeleine, la soeur d'André. Et sa mère embrassant son fils, lui explique : « C'est fête aujourd'hui, mon cher André, parce que c'est le jour de tes quinze ans…

N° 551 - Walter Scott à Paris (Henri Pellier)

3,50 €
Extrait : I - LA PERLE DES ONCLES « Comment me trouvez-vous ? » demande une voix joyeuse. Et une fillette, gracieuse et souriante, s'avance en sautillant dans la grande pièce où Adrien Boucart et son neveu Jean examinaient une pièce de drap. « Tu est belle comme l'image d'un conte de fées, » dit Jean à sa soeur. Pour ce compliment la fillette fait une révérence qui prouve son habitude à se trouver dans un monde où l'on sait saluer. Thérère Boucart, qui venait d'avoir quatorze ans, était employée chez une célèbre fleuriste de la rue Saint-Honoré, dont l'enseigne « Au Fleurs de Lis » était bien connue. On était en 1828. Charles X était roi de France, et c'était « Aux Fleurs de Lis » que la cour confiait la décoration de ses salons les jours de réception. « Alors, vous me trouvez bien ? » insiste Thérèse en exécutant trois petits tours qui font bouffer sa robe blanche ornée d'une large ceinture rose, et agitait les boucles blondes de ses cheveux qui encadrent le plus charmant des visages…

N° 527 - En Indochine (Henri Pellier)

4,20 €
Extrait  : I - UNE FAMILLE D'EXPLORATEURS Quand Jean et Francis étaient tout jeunes, une de leurs grandes joies était de se faire raconter, par leur père, des histoires d'Indochine. C'était, pour eux, plus beau que des contes de fées. D'abord, dans ces histoires-là, il était toujours question de la famille. On leur disait les aventures de leur aïeul Alexandre Duvernier, qui s'était embarqué, en 1789, pour la Cochinchine, ou bien les exploits de leur grand oncle Louis Duvernier, qui avait combattu, au Tonkin sous les ordres du lieutenant de vaisseau Francis Garnier et du commandant Rivière. Puis Jean et Francis pouvaient poser des questions à celui qui leur faisait tous ces beaux récits, car leur père, Robert Duvernier, passait huit mois de l'année dans ses domaines du Tonkin, sur le bord du fleuve Rouge. Il était même ravi de voir ses deux fils s'intéresser à ces souvenirs d'ancêtres et à ces récits d'aventures coloniales, car Robert Duvernier appartenait à une famille d'explorateurs, et il espérait bien que ses deux garçons continueraient la tradition…
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