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  • Auteurs: C. Fongrave
  • Auteurs: Dominique Roulet
  • Auteurs: Hugo de Haan
Christine (Hugo de Haan) - BS Lecture 2598
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N° 2598 - Christine d'après le roman de Hugo de Haan

2,90 €
Extrait : Titi !… A table !… Ce hurlement d'Indien ne peut sortir que de la bouche de Manu. Manu, c'est mon insupportable jeune frère qui porte en réalité le nom d'Emmanuel. En principe, les Emmanuel sont des garçons sérieux : pas le nôtre ! Il a définitivement le diable au corps. Il a seize ans et ressemble étrangement aux photos de papa, il y a trente-cinq ans : mêmes cheveux noirs, mêmes yeux rieurs, même air taquin. Jean Charrot, mon père, va sur ses quarante-neuf ans. Quand on lui demande son âge, il dit qu'il en a cinquante, alors il est sûr de faire son petit effet : « Cinquante ? Pas possible ! On vous en donnerait quarante-cinq… et encore ! ». Papa fait vraiment étonnamment jeune. Il commence à avoir quelques fils d'argent aux tempes, mais cela ne le rend que plus irrésistible. Ma mère est follement amoureuse de lui, et il y aura bientôt vingt-cinq ans que cela dure. Leur cas est sans espoir. Ma mère, Suzanne, a quarante-quatre ans et est restée d'une beauté extraordinaire. Elle n'y fait pourtant guère attention. Elle a beau avoir un solide coup de fourchette, la balance n'accuse pas un gramme de plus. Ce qui rend maman si belle, ce ne sont pas tant ses traits qu'une sorte de rayonnement qui émane d'elle et auquel personne ne peut rester insensible…

N° 1031 - Ce que femme veut ! (C. Fongrave)

3,74 €
Extrait : Elle lui tenait les deux mains et le considérait avec tendresse : — Voyons, Pierre, du courage ! Père changera peut-être d'idée. Actuellement il semble buté et il serait dangereux de le harceler. Le jeune homme sourit avec amertume : — Si tu m'aimais autant que je t'aime, tu ne me conseillerais pas aussi aisément la patience. Des larmes brillèrent au bord de ses longs cils dorés et elle serra plus fort les mains de l'aimée : — Ne dis pas cela, tu me déchires le coeur. Je ne te conseille pas la patience, mais la sagesse. Père tient absolument à ce que son gendre soit riche ; il ne veut pas, prétend-il, que je connaisse la médiocrité dans laquelle il a vécu toute sa vie. Tu sais que cette pauvreté auprès de toi ne m'effrayerait pas, mais il affirme que j'ignore tout de l'existence. Nous en sommes là. Evidemment, c'est triste, mais comment passer outre sans causer un mortel chagrin à mon pauvre papa…

N° 922 - L'épreuve sentimentale (C. Fongrave)

3,74 €
Extrait : Les deux jeunes gens se serrèrent la main cordialement et Jean s'éloigna à grands pas, se dirigeant vers le château. A une courte distance, il ralentit et balbutia, se parlant à lui-même : — Pauvre Roger !… Je comprends sa pensée, quoiqu'il la taise avec soin… Mais je n'y puis rien… Pierrette m'aime… et moi je l'adore, le hasard a tout fait. Il leva la tête et aperçut le château, tout près, qui formait une tache grise au milieu de la verdure. Son regard se tourna machinalement vers une des fenêtres du rez-de-chaussée et un sourire détendit ses traits. Aussitôt, il marcha plus vite et escalada le perron. Comme il franchissait le seuil, une voix rieuse s'écria : — Comme ru es resté longtemps, vagabond !…
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