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  • Auteurs: C.C. Bergius
  • Auteurs: Ernest Richard
  • Auteurs: Marie Desplechin

Le journal d'Aurore T2 : Toujours fâchée (Marie Desplechin)

2,95 €
« — Je n'ai jamais rien entendu de plus laid, de plus ennuyeux et de plus nuisible que ce que tu joues avec ton groupe. Il vient de tomber par terre. Il se roule dans le sable en se tenant le ventre. C'est le soldat Ryan. Peut-être qu'il va mourir sur la plage. Je vais lui flanquer un coup de pied pour abréger ses souffrances. Je suis malheureusement interrompue par l'arrivée de Samira et d'Hélène qui s'approchent de nous avec des airs légèrement envieux. — De quoi vous parlez ? demande Samira. Vous avez l'air de bien vous marrer. Il se relève, il essuie ses yeux et il montre du doigt. — C'est elle, gémit-il. Elle n'arrête pas de m'agresser, elle est trop marrante. Bon. Je me suis fait un nouvel ami masochiste. Il me regarde avec des yeux émerveillés. Il m'adore, c'est clair.»

N° 3155 - Le très honorable agent secret d'après le roman de C.C. Bergius

3,75 €
Extrait : L'air était humide et lourd lorsque Lee Kon-Kim arriva dans la ville du Bélier, à la mi-juin 1924. Le climat tropical de Canton le faisait suer à grosses gouttes bien que sa voiture fût découverte et que le vent le fouettât sans cesse. La chaleur étouffante des rues et leur odeur pénétrante rendaient pénible la respiration. Le jeune homme se réjouissait de retrouver sa mère…

N° 1188 - Puisque tu me fuis... (Ernest Richard)

3,74 €
Extrait : Dans les salons de l'Hôtel Impéria, le Comité général des Armateurs donnait, cette nuit-là, son grand bal annuel. Tout ce que le port de Rouen comptait de notabilités, haut commerce, haute industrie, armée, magistrature et arts, avait tenu à figurer dans cette assemblée extrêmement brillante. Deux jazz, secondés d'orchestres tango-rumba, alternaient à chaque coin de l'immense pièce où chatoyaient uniformes et toilettes… Au brouhaha discret des soirées de bonne compagnie, les arrivants tardifs devinaient en entrant qu'on atteignait à l'instant où, de l'apparat guindé du début, la fête passe à la gaieté aimable qui ne doit plus l'abandonner avant l'aube. On venait de distribuer les cotillons, amusant épisode qui permet au plus grave des capitaines de vaisseau ou colonels en retraite, au plus austère président de cour d'assises d'arborer sans rougir un casque de pompier à moins que ce ne soit un polo de groom !…
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