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  • Auteurs: C.C. Bergius
  • Auteurs: Erin Bow
  • Auteurs: Francis Hope

La rusalka (Erin Bow)

5,95 €
« Linay rit joyeusement, mais sans compassion. — Que veux-tu, alors ? La beauté ? La chance ? Je les vends toutes, dit-il en s'approchant de Kate, répandant une odeur aigre d'épices brûlées. Bien entendu, les amulettes sont inutiles, des babioles pour les imbéciles. Mais j'ai un véritable pouvoir et je suis disposé à l'utiliser. Cela vaut plus que ton travail, mais nous pourrions faire un échange. — Que veux-tu, toi ? — Ton ombre. Si tu me donnes ton ombre, je t'accorderai ton voeu le plus secret. » Il y a eu le skara rok, « la mauvaise période », la canicule qui a détruit les cultures. Puis, une épidémie de « fièvre des sorcières », à laquelle ont succombé bien des gens, dont le père de Kate. Enfin, l'hiver, et la famine… Pour survivre, Kate, orpheline, affamée, ne possède plus que ses outils de sculptrice et l'ancien établi de son père dans lequel elle se réfugie la nuit. Un jour arrive Linay, un étranger albinos, un « sorcier blanc », à la recherche d'une ombre pour pouvoir tisser un sortilège puissant. Kate lui semble une proie bien facile. Mais une ombre ne se vole pas, elle doit être donnée librement. Et Kate lui refuse la sienne. Alors, Linay multiplie les miracles autour d'elle pour faire naître la suspicion à son égard. Accusée de sorcellerie, Kate risque le bûcher et doit donc fuir son village, démunie de tout. Elle n'a d'autre recours que céder son ombre à Linay, pour obtenir de lui quelques moyens de subsistance. En échange, car l'usage de la sorcellerie exige toujours un don, il concède la parole à son petit chat — le voeu inavoué de l'orpheline : un compagnon pour briser sa solitude. Kate ignore encore que le sortilège qui se servira de son ombre a pour but d'assouvir une terrible vengeance. Et que son destin est maintenant lié à celui de la rusalka.

Le Silence Sanglant (Francis Hope)

4,90 €
Extrait : Alain quitta l'ascenseur qu'il renvoya vers le rez-de-chaussée, et s'immobilisa, dos appuyé au bâti métallique de la cage, indécis. Bien qu'il appartint depuis trois jours au personnel de la clinique Hervielle, en qualité de garçon de salle aux multiples besognes, il ressentait chaque fois le même coup au coeur, lorsqu'il pénétrait dans l'un des deux étages ! En bas, au rez-de-chaussée, ce n'était plus du tout la même atmosphère : dans le grand hall d'entrée égayé par des plantes vertes aux feuilles rigides, on entendait les exclamations des internes dans la petite salle où ils prenaient quelque repos, ou les murmures des infirmières en blouse et voile blanc, ou le bruissement de l'eau dans le cabinet de toilette contigu au bureau du professeur Hervielle, à moins que ce ne fussent les pas anxieux des visiteurs qu'il conduisait vers la salle d'attente. Ici, au contraire… Le silence absolu, lourd, non pas menaçant mais irréel. Il se souvint de son premier contact avec la clinique, le jour où Laetitia Morena, l'infirmière-major — en quelque sorte l'intendante, le professeur ayant en horreur tous détails d'organisation pratique — l'admit parmi le personnel. Mademoiselle Laetitia l'avait examiné des pieds à la tête, pendant qu'il rougissait devant ce regard inquisiteur. Comme il se savait petit de taille, il se dressait désespérément, raidissant les mollets jusqu'à ressentir une douleur sous les genoux…

N° 3155 - Le très honorable agent secret d'après le roman de C.C. Bergius

3,75 €
Extrait : L'air était humide et lourd lorsque Lee Kon-Kim arriva dans la ville du Bélier, à la mi-juin 1924. Le climat tropical de Canton le faisait suer à grosses gouttes bien que sa voiture fût découverte et que le vent le fouettât sans cesse. La chaleur étouffante des rues et leur odeur pénétrante rendaient pénible la respiration. Le jeune homme se réjouissait de retrouver sa mère…
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