Accueil

Accueil

Il y a 8 produits.

Affichage 1-8 de 8 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Camille Arnold
  • Auteurs: Catherine Audières

N° 264 - Jok le gitan (Catherine Audières)

2,95 €
Extrait : Dès qu'elle ouvrit les yeux, Charlotte se souvint de la journée qui l'attendait. Elle bâilla légèrement et éprouva l'envie peu raisonnable de se blottir sous les dentelles de son drap et de chercher à nouveau le sommeil. Pour ne pas céder à cette tentation, elle s'assit et, allongeant la main, elle agita le cordon de tapisserie qui actionnait la sonnette. Quelques instants plus tard, Jeannette entrait dans la chambre, portant un plateau. Elle le déposé au chevet du lit et alla tirer les rideaux. Un jour gris, indécis et maussade pénétra dans la pièce. Charlotte soupira : — Quel temps… Il ne fait pas beau, n'est-ce pas Jeannette ? La soubrette hocha la tête. — Il fait un temps normal pour la saison, Madame… — Oui, fit Charlotte en s'efforçant de sourire, un temps normal pour Paris !…

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

N° 3451 - Bois-des-Saules (Catherine Audières)

3,75 €
Rien ne prédisposait Hélène à vivre au Bois des Saules, un grand domaine dans le Berry. Elevée dans une bohème dorée par un père célibataire, scénariste connu, elle a vu son univers voler en éclats quand son père, ruiné, est parti aux U.S.A. pour y épouser une riche américaine. Engagée comme secrétaire par Laure Ferry, la maîtresse de Bois des Saules, Hélène va devoir faire des choix et éviter la machination qui risque de briser son avenir. BOIS DES SAULES, un roman inédit de Catherine Audières, cet itinéraire douloureux mais décisif qu'Hélène suivra avant d'atteindre le bonheur !

N° 1704 - Au bord de l'abîme (Camille Arnold)

3,74 €
Extrait : Gustave Herbelot reposa le vase de Sèvres dont, machinalement, il avait regardé la marque. On aurait dit qu'il faisait, sans y songer, l'inventaire de ce qu'avait laissé, en mourant, Suzanne Teyssière. De tous les bibelots qui ornaient ce salon, le plus ravissant était sans conteste Odile devant qui Gustave vint se planter, les mains aux poches : — Alors, petite ? Nous sommes d'accord ? La jeune fille leva vers lui un regard craintif : — Il le faut bien, tonton. Elle n'était pas sa nièce, mais celle de sa femme, Fernande, qui était morte deux ans plus tôt. Décidément, on ne vivait pas vieux, chez les Guitton : les deux soeurs, Fernande et Suzanne, avaient été orphelines de bonne heure. Puis Fernande était morte à trente-huit ans et voici que Suzanne venait à son tour d'être emportée en quelques jours par une angine de poitrine. Il restait à Gustave, en tout de sa belle famille, cette nièce de dix-sept ans dont il avait été désigné le tuteur…

N° 1567 - L'inutile sacrifice (Camille Arnold)

3,05 €
Extrait : Chaque fois que Madeleine entend l'ascenseur se mettre en marche les aiguilles de son tricot s'immobilisent et elle suspend presque son souffle pour tendre l'oreille. Est-ce lui, cette fois ? Non, l'arrêt se fait à un autre étage... et elle en est, à la fois, déçue et contente : déçue, parce qu'elle languit que Claude soit rentrée... et contente, parce qu'elle pourra faire encore quelques « rangs » de plus à son pull-over. Comment sera-t-il ce soir ? Ne sera-t-il pas trop fatigué par le métro et ses bousculades aux heures de « pointe », ses innombrables escaliers de correspondance ? Ne sera-t-il pas trop énervé par les leçons données à des aspirantes-pianistes qui n'ont pas la moindre disposition pour la musique mais qui, avant de savoir faire une gamme, sont impatientes de pouvoir jouer Tristesse de Chopin à leur première réception ? Ne sera-t-il pas trop démoralisé par une entrevue avec quelque directeur de théâtre ou quelque éditeur qui, après lui avoir prodigué de grandes louanges pour ses oeuvres, se sera répandu en soupirs pour se plaindre de la crise, des frais chaque jour plus lourds qui l'obligent à « ne miser que sur des noms connus du public »…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire