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  • Auteurs: Camille Arnold
  • Auteurs: Catherine Spencer

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

N° 1972 - Une semaine de bonheur (Catherine Spencer)

2,15 €
Jessica fronça les sourcils. Une colonne de fumée noire s’élevait du capot de sa voiture. Alarmée, elle coupa le contact. Derrière elle, le conducteur de la jeep s’impatientait, déchirant le silence de coups de klaxon rageurs. Mais Jessica savait déjà que sa voiture n’irait nulle part. Dans un désarroi grandissant, elle vit Morgan descendre de la jeep et s’approcher d’elle, l’air exaspéré. « Exactement comme hier soir », songea-t-elle avec ironie. Lorsque l’avalanche les avaient retenus prisonniers dans ce tunnel, elle avait cru à une malédiction. Non seulement elle venait d’annuler ses vacances de Noël pour rendre visite à sa soeur, hospitalisée dans le Grand Nord canadien, mais elle se retrouvait coincée dans un tunnel avec un automobiliste furieux ! Après l’avoir taxée d’écervelée parce qu’elle n’avait pas d’équipement de survie, il lui avait proposé de partager son sac de couchage pour la nuit. Ce que Jessica avait bien été obligée d’accepter… Mais ce matin, dès l’arrivée des secours, elle avait pris congé avec la certitude de ne jamais le revoir. Manifestement, elle se trompait : puisque sa voiture refusait de démarrer, elle ne pouvait compter que sur Morgan pour la conduire en ville…

N° 1609 - Passion au clair de lune (Catherine Spencer)

2,56 €
Après un mariage aussi bref que désastreux avec un homme menteur et malhonnête, Madeleine s'est juré qu'on ne l'y reprendrait plus. Cependant, dès qu'elle rencontre Nick Hamilton, la jeune femme sent que le journaliste va jouer un rôle particulier dans sa vie. D'instinct, elle lui accorde cette confiance qu'elle croyait ne plus jamais pouvoir donner à quiconque. Elle, d'ordinaire si sage, va même jusqu'à lui offrir son corps... Très vite pourtant, elle se demande si elle ne vient pas de commettre une nouvelle erreur. Car soudain, les motivations de Nick lui paraissent moins désintéressées qu'elle ne l'avait cru, son désir moins spontané. Que fait-il donc ici, dans la petite ville d'Edgewater ? Et qu'attend-il exactement de Madeleine ? Elle ne va pas tarder à le découvrir...

N° 1704 - Au bord de l'abîme (Camille Arnold)

3,74 €
Extrait : Gustave Herbelot reposa le vase de Sèvres dont, machinalement, il avait regardé la marque. On aurait dit qu'il faisait, sans y songer, l'inventaire de ce qu'avait laissé, en mourant, Suzanne Teyssière. De tous les bibelots qui ornaient ce salon, le plus ravissant était sans conteste Odile devant qui Gustave vint se planter, les mains aux poches : — Alors, petite ? Nous sommes d'accord ? La jeune fille leva vers lui un regard craintif : — Il le faut bien, tonton. Elle n'était pas sa nièce, mais celle de sa femme, Fernande, qui était morte deux ans plus tôt. Décidément, on ne vivait pas vieux, chez les Guitton : les deux soeurs, Fernande et Suzanne, avaient été orphelines de bonne heure. Puis Fernande était morte à trente-huit ans et voici que Suzanne venait à son tour d'être emportée en quelques jours par une angine de poitrine. Il restait à Gustave, en tout de sa belle famille, cette nièce de dix-sept ans dont il avait été désigné le tuteur…

N° 1567 - L'inutile sacrifice (Camille Arnold)

3,05 €
Extrait : Chaque fois que Madeleine entend l'ascenseur se mettre en marche les aiguilles de son tricot s'immobilisent et elle suspend presque son souffle pour tendre l'oreille. Est-ce lui, cette fois ? Non, l'arrêt se fait à un autre étage... et elle en est, à la fois, déçue et contente : déçue, parce qu'elle languit que Claude soit rentrée... et contente, parce qu'elle pourra faire encore quelques « rangs » de plus à son pull-over. Comment sera-t-il ce soir ? Ne sera-t-il pas trop fatigué par le métro et ses bousculades aux heures de « pointe », ses innombrables escaliers de correspondance ? Ne sera-t-il pas trop énervé par les leçons données à des aspirantes-pianistes qui n'ont pas la moindre disposition pour la musique mais qui, avant de savoir faire une gamme, sont impatientes de pouvoir jouer Tristesse de Chopin à leur première réception ? Ne sera-t-il pas trop démoralisé par une entrevue avec quelque directeur de théâtre ou quelque éditeur qui, après lui avoir prodigué de grandes louanges pour ses oeuvres, se sera répandu en soupirs pour se plaindre de la crise, des frais chaque jour plus lourds qui l'obligent à « ne miser que sur des noms connus du public »…

N° 2799 - Une scandaleuse rencontre (Catherine Spencer)

2,56 €
Alors qu'elle s'apprête à passer des vacances paisibles chez sa grand-mère, sur la Riviera, Natalie fait la connaissance de Demetrio Bertoluzzi, le séduisant propriétaire de la villa voisine, avec qui elle vit bientôt une histoire passionnelle et tourmentée. Mais, au fil de leurs rencontres, la jeune femme soupçonne son amant de n'être pas tout à fait l'homme d'affaires respectable qu'il prétend être. Redoutant qu'il ne se serve d'elle pour dissimuler des activités illicites, Natalie est déchirée: doit-elle fermer les yeux et accepter de vivre dans le doute, ou chercher à en savoir plus au risque de renoncer à son grand amour ?
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