Accueil

Accueil

Il y a 5 produits.

Affichage 1-5 de 5 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Camille Arnold
  • Auteurs: Dominic Barker
  • Auteurs: Gyp
La Meilleure amie (Gyp) - Moderne-Bibliothèque - Arthème Fayard Editeur
  • Nouveau

La Meilleure amie (Gyp)

12,00 €
La Meilleure Amie (Gyp) Extrait chapitre I — Qu'est-ce que vous avez donc, ma petite Reinette ?… — demande la marquise douairière de Stenay en posant sur sa belle-fille un regard affectueux — je ne vous trouve pas votre bonne figure habituelle ?… — Rien, Maman… je n'ai rien… — répond la jeune femme en souriant… Puis, comme elle ne sait pas mentir, elle corrige gaiement : — C'est-à-dire, j'ai eu tout à l'heure une petite contrariété… Jean, l'aîné des petits de Stenay, un solide garçon de douze ans, abandonne un instant la côtelette qu'il dévorait, pour déclarer avec une brusquerie apitoyée : — Oh !… une petite contrariété !… Tu as pleuré !… — Est-ce possible ?… — fait le comte de Stenay stupéfait — Si j'avais pu supposer de cette… fantaisie vous tenait à coeur à ce point, je n'y aurais pas résisté comme je l'ai fait, ma chérie !… Je vous en demande pardon !… Maurice de Stenay se tourne vers son frère et ordonne en riant : — A genoux, Xavier !… Demande pardon à ta femme à genoux… — Ma foi !…, — fait Xavier sincère — j'en aurais presque envie… — Et maintenant… — questionne la Douairière — dis-nous de quoi tu as à lui demander pardon… si, toutefois… Son regard va vers le vieux maître d'hôtel, en discussion avec la gouvernante au sujet d'une tranche de melon qu'il veut donner malgré elle au plus petit des enfants. — Oh !… — dit le Comte qui a suivi le regard de sa mère — ce n'est pas un secret ! Reinette désirait inviter une de ses amies… — Ma meilleure amie… — interrompt la jeune femme. — Soit, sa meilleure amie… qu'elle n'a d'ailleurs pas vue depuis que nous sommes mariés. à venir passer l'été à Carolles… J'ai dit que ce serait insupportable !… Et voilà !…

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

BLART T1 : Chroniques d'un crétin trouillard qui devait sauver le monde (Dominic Barker)

5,25 €
— Blart, lança Capablanca, à présent que tu sais que tu es l'élu, acceptes-tu de m'accompagner pour sauver le monde ? — Non, répondit Blart. J'ai pas envie. Je vais me coucher. Et sur ces mots, le dernier espoir de l'humanité se leva de sa chaise et monta lourdement les marches, non sans lâcher un rot bruyant. Sauver le monde, et puis quoi, encore ? Blart, un simple gardien de cochons, n'a pourtant pas le choix. Il doit obéir au sorcier Capablanca flanqué d'un chevalier ivrogne, un cheval volant, une princesse grincheuse et un nain coléreux. Une bande de bras cassés, pour sauver le monde ? Bon courage ! À partir de 10 ans.

N° 1704 - Au bord de l'abîme (Camille Arnold)

3,74 €
Extrait : Gustave Herbelot reposa le vase de Sèvres dont, machinalement, il avait regardé la marque. On aurait dit qu'il faisait, sans y songer, l'inventaire de ce qu'avait laissé, en mourant, Suzanne Teyssière. De tous les bibelots qui ornaient ce salon, le plus ravissant était sans conteste Odile devant qui Gustave vint se planter, les mains aux poches : — Alors, petite ? Nous sommes d'accord ? La jeune fille leva vers lui un regard craintif : — Il le faut bien, tonton. Elle n'était pas sa nièce, mais celle de sa femme, Fernande, qui était morte deux ans plus tôt. Décidément, on ne vivait pas vieux, chez les Guitton : les deux soeurs, Fernande et Suzanne, avaient été orphelines de bonne heure. Puis Fernande était morte à trente-huit ans et voici que Suzanne venait à son tour d'être emportée en quelques jours par une angine de poitrine. Il restait à Gustave, en tout de sa belle famille, cette nièce de dix-sept ans dont il avait été désigné le tuteur…

N° 1567 - L'inutile sacrifice (Camille Arnold)

3,05 €
Extrait : Chaque fois que Madeleine entend l'ascenseur se mettre en marche les aiguilles de son tricot s'immobilisent et elle suspend presque son souffle pour tendre l'oreille. Est-ce lui, cette fois ? Non, l'arrêt se fait à un autre étage... et elle en est, à la fois, déçue et contente : déçue, parce qu'elle languit que Claude soit rentrée... et contente, parce qu'elle pourra faire encore quelques « rangs » de plus à son pull-over. Comment sera-t-il ce soir ? Ne sera-t-il pas trop fatigué par le métro et ses bousculades aux heures de « pointe », ses innombrables escaliers de correspondance ? Ne sera-t-il pas trop énervé par les leçons données à des aspirantes-pianistes qui n'ont pas la moindre disposition pour la musique mais qui, avant de savoir faire une gamme, sont impatientes de pouvoir jouer Tristesse de Chopin à leur première réception ? Ne sera-t-il pas trop démoralisé par une entrevue avec quelque directeur de théâtre ou quelque éditeur qui, après lui avoir prodigué de grandes louanges pour ses oeuvres, se sera répandu en soupirs pour se plaindre de la crise, des frais chaque jour plus lourds qui l'obligent à « ne miser que sur des noms connus du public »…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire