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  • Auteurs: Camille Arnold
  • Auteurs: Ginette Briant

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

N° 3356 - Une heure avant la nuit (Ginette Briant)

3,75 €
Extrait : Il est étrange que l'être humain puisse vivre la troisième partie de ses vingt-quatre heures — les deux premières étant consacrées à son travail et aux voyages auxquels il est astreint pour s'y rendre — dans ces maisons-dortoirs, ces H.L.M. de banlieue qu'un maigre carré de pelouse a pour mission d'enjoliver… Un saule pleureur s'y étiole, dans l'attente d'une fin prématurée…

N° 2832 - Le vent de la plaine (Ginette Briant) - Cadavres en mitaines (Jean-Pierre Ferrière)

4,50 €
Encarts Lecture BS 2832 à détacher Extraits : Le vent de la plaine d'après le roman de Ginette Briant Que me dit-on Sandra ? interrogea le baron Ranyi en s'avançant vers le fauteuil où une jeune fille se tenait immobile. Vous êtes souffrante ? — Une affreuse migraine me serre les tempes. — J'espérais que vous dîneriez avec moi. Oubliez-vous que vous avez vingt ans aujourd'hui ? Je comptais vous souhaitez comme il convent un événement aussi heureux. — Heureux ? répéta la jeune fille. Est-ce vraiment heureux d'avoir vingt ans quand on est orpheline depuis plus d'un an ?… Cadavres en mitaines d'après le roman de Jean-Pierre Ferrière Petite boulotte aux cheveux de neige, Blanche, soixante-douze ans, exerçait une véritable domination sur sa soeur, domination dont la grande Berthe, timide et myope, ne songeait pas à se plaindre, rendant grâce à son aînée d'avoir de la volonté pour deux.  C'était Blanche qui choisissait leurs toilettes (rigoureusement identiques), leurs lectures et le lieu où les deux soeurs allaient passer leurs vacances. …

N° 1704 - Au bord de l'abîme (Camille Arnold)

3,74 €
Extrait : Gustave Herbelot reposa le vase de Sèvres dont, machinalement, il avait regardé la marque. On aurait dit qu'il faisait, sans y songer, l'inventaire de ce qu'avait laissé, en mourant, Suzanne Teyssière. De tous les bibelots qui ornaient ce salon, le plus ravissant était sans conteste Odile devant qui Gustave vint se planter, les mains aux poches : — Alors, petite ? Nous sommes d'accord ? La jeune fille leva vers lui un regard craintif : — Il le faut bien, tonton. Elle n'était pas sa nièce, mais celle de sa femme, Fernande, qui était morte deux ans plus tôt. Décidément, on ne vivait pas vieux, chez les Guitton : les deux soeurs, Fernande et Suzanne, avaient été orphelines de bonne heure. Puis Fernande était morte à trente-huit ans et voici que Suzanne venait à son tour d'être emportée en quelques jours par une angine de poitrine. Il restait à Gustave, en tout de sa belle famille, cette nièce de dix-sept ans dont il avait été désigné le tuteur…

N° 1567 - L'inutile sacrifice (Camille Arnold)

3,05 €
Extrait : Chaque fois que Madeleine entend l'ascenseur se mettre en marche les aiguilles de son tricot s'immobilisent et elle suspend presque son souffle pour tendre l'oreille. Est-ce lui, cette fois ? Non, l'arrêt se fait à un autre étage... et elle en est, à la fois, déçue et contente : déçue, parce qu'elle languit que Claude soit rentrée... et contente, parce qu'elle pourra faire encore quelques « rangs » de plus à son pull-over. Comment sera-t-il ce soir ? Ne sera-t-il pas trop fatigué par le métro et ses bousculades aux heures de « pointe », ses innombrables escaliers de correspondance ? Ne sera-t-il pas trop énervé par les leçons données à des aspirantes-pianistes qui n'ont pas la moindre disposition pour la musique mais qui, avant de savoir faire une gamme, sont impatientes de pouvoir jouer Tristesse de Chopin à leur première réception ? Ne sera-t-il pas trop démoralisé par une entrevue avec quelque directeur de théâtre ou quelque éditeur qui, après lui avoir prodigué de grandes louanges pour ses oeuvres, se sera répandu en soupirs pour se plaindre de la crise, des frais chaque jour plus lourds qui l'obligent à « ne miser que sur des noms connus du public »…
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