Accueil

Accueil

Il y a 4 produits.

Affichage 1-4 de 4 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Camille Arnold
  • Auteurs: Meg Aulnay

N° 1676 - La clause secrète (Camille Arnold)

2,92 €
Extrait : Jacqueline repoussa lentement le tiroir du classeur dont le carton vert était déchiré, après y avoir rangé la traite des établissements Phalippou et Fils… Elle était lasse. Non pas lasse de trop travailler — son emploi de dactylo-facturière chez Fradet , « couverture, plomberie, sanitaire », n'était pas harassant ! — mais, au contraire, de faire un travail monotone et ennuyeux auquel elle ne parvenait pas à s'intéresser. Tandis qu'elle cherchait dans une boîte déglinguée un morceau de sparadrap pour arranger tant bien que mal le tiroir défaillant, elle regardait du coin de l'oeil, avec une sorte d'envie, le comptable, M. Plumet…

N° 3249 - L'Étoile de l'Oregon d'après le roman de Meg Aulnay

3,75 €
Samantha, partie de son Irlande natale à la recherche de travail, parvient en Oregon, le pays des séquoias millénaires, un paradis ! Après quelques vicissitudes qui n'entament pas son courage, elle finit par trouver un emploi qui lui plait. Un jour qu'elle conduit d'une main ferme la carriole de ses patrons, un jeune homme abime la voiture en la doublant inconsidérément avec son élégant tilbury. Il ose de surcroît, l'odieux personnage ! se moquer insolemment de la jolie rousse qu'il vient d'envoyer au fossé ! C'est Stephen Hamilton, le plus important propriétaire de la contrée : il est fiancé à Carole, une jeune aristocrate, aussi riche et ravissante qu'elle est méprisante. Samantha, qui ne possède rien, ne se montrerait-elle pas raisonnable en épousant David, l'instituteur qui lui témoigne de tendres sentiments ? Mais qu'a affaire la raison avec l'amour ? Or la jeune fille est tombée amoureuse de son ennemi, qui se révèle il est vrai, malgré son incorrigible ironie, l'homme le plus généreux qui soit. Alors, l'Irlandaise décide soudain de devenir quelqu'un, de réussir matériellement, à force de ténacité, de labeur, de risques aussi… L'ETOILE DE L'OREGON, le passionnant roman de Meg Aulnay, vous dira si Samantha, en même temps que son pari, parviendra à gagner l'amour de celui qu'elle aime.

N° 1704 - Au bord de l'abîme (Camille Arnold)

3,74 €
Extrait : Gustave Herbelot reposa le vase de Sèvres dont, machinalement, il avait regardé la marque. On aurait dit qu'il faisait, sans y songer, l'inventaire de ce qu'avait laissé, en mourant, Suzanne Teyssière. De tous les bibelots qui ornaient ce salon, le plus ravissant était sans conteste Odile devant qui Gustave vint se planter, les mains aux poches : — Alors, petite ? Nous sommes d'accord ? La jeune fille leva vers lui un regard craintif : — Il le faut bien, tonton. Elle n'était pas sa nièce, mais celle de sa femme, Fernande, qui était morte deux ans plus tôt. Décidément, on ne vivait pas vieux, chez les Guitton : les deux soeurs, Fernande et Suzanne, avaient été orphelines de bonne heure. Puis Fernande était morte à trente-huit ans et voici que Suzanne venait à son tour d'être emportée en quelques jours par une angine de poitrine. Il restait à Gustave, en tout de sa belle famille, cette nièce de dix-sept ans dont il avait été désigné le tuteur…

N° 1567 - L'inutile sacrifice (Camille Arnold)

3,05 €
Extrait : Chaque fois que Madeleine entend l'ascenseur se mettre en marche les aiguilles de son tricot s'immobilisent et elle suspend presque son souffle pour tendre l'oreille. Est-ce lui, cette fois ? Non, l'arrêt se fait à un autre étage... et elle en est, à la fois, déçue et contente : déçue, parce qu'elle languit que Claude soit rentrée... et contente, parce qu'elle pourra faire encore quelques « rangs » de plus à son pull-over. Comment sera-t-il ce soir ? Ne sera-t-il pas trop fatigué par le métro et ses bousculades aux heures de « pointe », ses innombrables escaliers de correspondance ? Ne sera-t-il pas trop énervé par les leçons données à des aspirantes-pianistes qui n'ont pas la moindre disposition pour la musique mais qui, avant de savoir faire une gamme, sont impatientes de pouvoir jouer Tristesse de Chopin à leur première réception ? Ne sera-t-il pas trop démoralisé par une entrevue avec quelque directeur de théâtre ou quelque éditeur qui, après lui avoir prodigué de grandes louanges pour ses oeuvres, se sera répandu en soupirs pour se plaindre de la crise, des frais chaque jour plus lourds qui l'obligent à « ne miser que sur des noms connus du public »…
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire