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  • Auteurs: Carol Fenner
  • Auteurs: Jean Vignaud

Le génie de Yolonda (Carol Fenner)

2,59 €
Yolonda est bien trop grande pour les onze ans, bien trop grosse et noire de surcroît. Mais malheur à qui se moque d'elle : elle met si bien les rieurs de son côté qu'une fille de sa classe la traite de génie. Un génie ? Qu'en dit le dictionnaire ? Yolonda tombe de haut. Il paraît que « le génie authentique réorganise des éléments existants en une forme que personne n'a encore vue ou entendue ». Elle en est bien incapable, mais, ô stupeur, c'est ce que fait son petit frère Andrew quand il joue de son inséparable harmonica. Et on le traite de débile parce qu'il ne sait pas lire à six ans ! C'est trop injuste ! Il a seulement besoin d'un maître pour génie ! Alors Yolonda se jure de consacrer toute son astuce, toute son obstination, toute son énergie à faire reconnaître le génie d'Andrew. Mais comment ?

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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