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Il y a 8 produits.

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  • Auteurs: Catherine Audières
  • Auteurs: Ingrid Godon
  • Auteurs: Léopold Remon

N° 264 - Jok le gitan (Catherine Audières)

2,95 €
Extrait : Dès qu'elle ouvrit les yeux, Charlotte se souvint de la journée qui l'attendait. Elle bâilla légèrement et éprouva l'envie peu raisonnable de se blottir sous les dentelles de son drap et de chercher à nouveau le sommeil. Pour ne pas céder à cette tentation, elle s'assit et, allongeant la main, elle agita le cordon de tapisserie qui actionnait la sonnette. Quelques instants plus tard, Jeannette entrait dans la chambre, portant un plateau. Elle le déposé au chevet du lit et alla tirer les rideaux. Un jour gris, indécis et maussade pénétra dans la pièce. Charlotte soupira : — Quel temps… Il ne fait pas beau, n'est-ce pas Jeannette ? La soubrette hocha la tête. — Il fait un temps normal pour la saison, Madame… — Oui, fit Charlotte en s'efforçant de sourire, un temps normal pour Paris !…

Anna Maria Sofia et Petit Max (Edward van de Vendel, Ingrid Godon)

4,24 €
Chaque jour, Petit Max part en promenade avec Anna Maria Sofia. Ils ont leur itinéraire. Max est petit, mais c'est lui qui veille sur la vieille dame. Il connaît des tas de choses sur sa vie, même celles qu'elle a oubliées. Et il y en a beaucoup. A partir de 5 ans.

N° 3451 - Bois-des-Saules (Catherine Audières)

3,75 €
Rien ne prédisposait Hélène à vivre au Bois des Saules, un grand domaine dans le Berry. Elevée dans une bohème dorée par un père célibataire, scénariste connu, elle a vu son univers voler en éclats quand son père, ruiné, est parti aux U.S.A. pour y épouser une riche américaine. Engagée comme secrétaire par Laure Ferry, la maîtresse de Bois des Saules, Hélène va devoir faire des choix et éviter la machination qui risque de briser son avenir. BOIS DES SAULES, un roman inédit de Catherine Audières, cet itinéraire douloureux mais décisif qu'Hélène suivra avant d'atteindre le bonheur !

N° 1696 - Sa vraie maman ! (Léopold Remon)

2,92 €
Extrait : C'était une pauvre demeure que celle où la vieille Marie Méry se mourait. Une grande pièce au sol dallé, une alcôve et un petit réduit où l'on gardait quelques provisions, composaient le modeste intérieur. Des bouquets d'oignons suspendus décoraient les poutres. La vaste cheminée, quelques misérables meubles ornaient la pièce principale qui s'ouvrait de plain-pied sur le jardinet. Parfois, deux ou trois poules effrontées s'aventuraient jusqu'à la paillasse où dormait Pierrette. C'était toute la basse-cour de Marie Méry qui nourrissait ces volatiles de quelques miettes, et leur laissait le soin de dénicher dans les champs d'alentour le plus clair de leur subsistance. Pauvre, Marie Méry l'était, mais à la façon indifférente des vieilles paysannes qui savent côtoyer la misère sans tomber dans le sordide. Elle ne possédait aucun bien, n'avait ni bétail, ni terre. Et la maison ne lui appartenait qu'en vertu de son abandon dont elle avait su profiter depuis si longtemps…

N° 1714 - Personne au monde... (Léopold Rémon)

3,74 €
Extrait : Quand Charles Bocham pénétra dans son bureau, le scribe indigène était déjà au travail. Le jeune homme bourra sa pipe, déplaça quelques dossiers, prit un roman policier. C'était vraiment un emploi de tout repos. L'employé maori se chargeait des paperasses et s'en tirait fort bien tout seul. Pourtant, le règlement prévoyait que le titulaire du poste devait être licencié en droit. Voilà pourquoi, depuis trois ans, Charles Bocham avait quitté la France. Trois ans ! Il avait débarqué à Tahiti comme Alice au pays des merveilles. C'était presque trop beau, trop colorié. L'air était trop doux, les parfums trop sucrés, la mer et le ciel trop bleus. Mais avec le temps, les couleurs s'étaient ternies, les parfums fanés. Aujourd'hui, Charles Bocham crevait d'ennui. Même la prochaine venue de sa fiancée ne parvenait pas à le tirer de sa lassitude. Le bateau, actuellement, devait franchir le canal de Panama. Il lui faudrait dix-huit jours avant de pénétrer dans la rade de Papeete. Ce délai parût soudain formidablement long à Charles Bocham, plus long que les trois années pendant lesquelles il avait attendu, tout d'abord, sa titularisation, constitué ensuite un petit pécule pour monter son ménage. A présent que le but était en vue, il se rendait compte qu'il n'en pouvait plus, que sa chair et son âme se refusaient à prolonger l'épreuve…
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