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  • Auteurs: Charles Perrault
  • Auteurs: Jean Vignaud
  • Auteurs: Suzanne Masson
Le chat botté (Charles Perrault) - Les Mini Castor - Flammarion
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Le chat botté (Charles Perrault)

2,15 €
Le chat botté Un meunier avait trois fils. Lorsqu'il mourut, il ne laissa que son moulin, son âne et son chat. Le partage fut donc rapide : l'aîné eut le moulin, le deuxième prit l'âne et, pour le plus jeune, il ne resta que le chat…

N° 147 - L'étrangère (Suzanne Masson)

24,90 €
Les deux jeunes voyageuses franchirent la grille du domaine des « Vieilles Roches » et, sur la dernière marche du perron, elles échangèrent un long regard bouleversé. La plus petite chuchota : — Je t’en supplie, Karline, prends la lettre et sonne. — Jamais ! C’est à toi que cela incombe ! Après tout, n’es-tu pas chez toi ? Ces quelques mots donnèrent un regain de courage à Ingrid. — Nous voudrions voir M. Pierre Lemercier. dit-elle à la vieille servante venue ouvrir. — Vous vous moquez j’imagine ! Notre maître est mort depuis trois ans… Voyant le regard affolé des jeunes filles elle ajouta : — Vous pourriez peut-être vous adresser à son fils ? Entrez, je préviens M. Olivier tout de suite. Ingrid tendit l’enveloppe cachetée au grand jeune homme qui venait d’apparaître. Il ne connaissait pas cette Eva Grützer, de Stuttgart… Et voici que son père avait eu un secret !… Ingrid était sa soeur !… Qu’allait-il faire ?… Que dirait sa mère ? Et la tante Annonciade, et Mlle Dorget, sa fiancée ? Ces deux « indésirables » auraient-elles place au foyer ?

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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