Accueil

Accueil

Il y a 3 produits.

Affichage 1-3 de 3 article(s)

Filtres actifs

  • Auteurs: Charlotte Hughes
  • Auteurs: Léopold Remon

N° 1696 - Sa vraie maman ! (Léopold Remon)

2,92 €
Extrait : C'était une pauvre demeure que celle où la vieille Marie Méry se mourait. Une grande pièce au sol dallé, une alcôve et un petit réduit où l'on gardait quelques provisions, composaient le modeste intérieur. Des bouquets d'oignons suspendus décoraient les poutres. La vaste cheminée, quelques misérables meubles ornaient la pièce principale qui s'ouvrait de plain-pied sur le jardinet. Parfois, deux ou trois poules effrontées s'aventuraient jusqu'à la paillasse où dormait Pierrette. C'était toute la basse-cour de Marie Méry qui nourrissait ces volatiles de quelques miettes, et leur laissait le soin de dénicher dans les champs d'alentour le plus clair de leur subsistance. Pauvre, Marie Méry l'était, mais à la façon indifférente des vieilles paysannes qui savent côtoyer la misère sans tomber dans le sordide. Elle ne possédait aucun bien, n'avait ni bétail, ni terre. Et la maison ne lui appartenait qu'en vertu de son abandon dont elle avait su profiter depuis si longtemps…

N° 1714 - Personne au monde... (Léopold Rémon)

3,74 €
Extrait : Quand Charles Bocham pénétra dans son bureau, le scribe indigène était déjà au travail. Le jeune homme bourra sa pipe, déplaça quelques dossiers, prit un roman policier. C'était vraiment un emploi de tout repos. L'employé maori se chargeait des paperasses et s'en tirait fort bien tout seul. Pourtant, le règlement prévoyait que le titulaire du poste devait être licencié en droit. Voilà pourquoi, depuis trois ans, Charles Bocham avait quitté la France. Trois ans ! Il avait débarqué à Tahiti comme Alice au pays des merveilles. C'était presque trop beau, trop colorié. L'air était trop doux, les parfums trop sucrés, la mer et le ciel trop bleus. Mais avec le temps, les couleurs s'étaient ternies, les parfums fanés. Aujourd'hui, Charles Bocham crevait d'ennui. Même la prochaine venue de sa fiancée ne parvenait pas à le tirer de sa lassitude. Le bateau, actuellement, devait franchir le canal de Panama. Il lui faudrait dix-huit jours avant de pénétrer dans la rade de Papeete. Ce délai parût soudain formidablement long à Charles Bocham, plus long que les trois années pendant lesquelles il avait attendu, tout d'abord, sa titularisation, constitué ensuite un petit pécule pour monter son ménage. A présent que le but était en vue, il se rendait compte qu'il n'en pouvait plus, que sa chair et son âme se refusaient à prolonger l'épreuve…

N° 178 - La vie en rose et noir (Charlotte Hughes)

3,50 €
En tailleur de lin beige, collier de perles et chapeau, Marilee est prête pour son suicide. Enfermée dans le garage, elle contemple le moteur de sa voiture. Bientôt, le monoxyde de carbone envahira lentement mais sûrement ses poumons. Une mort quasi indolore, paraît-il. Qu'a-t-elle à perdre, après tout ? Son mari, pasteur de l'église baptiste de Chickpea, est parti vivre avec «la putain de la ville» ; son fils Josh, en pleine crise d'adolescence, l'a abandonnée pour suivre le père indigne... De sa vie si respectable hier encore, il ne reste rien. Alors ? Alors, même la mort lui résiste. Au moment de faire le plein d'essence, surprise : le jerricane est vide. Et quand elle se rabat sur une corde de fortune pour se pendre, un séduisant voisin se pointe contre toute attente pour la sauver. Diable, se suicider n'est pas une mince affaire. Un signe ? Un électrochoc, en tout cas. Aussi vite qu'elle a sombré, Marilee décide de remonter la pente. Mieux : de conquérir une nouvelle liberté. Une liberté qui prend le visage d'un véritable défi lorsque Marilee retrouve ses amies de la paroisse qui, elles, ne l'ont pas abandonnée et qui se font une idée précise de ce que doit être son avenir...
close Shopping Cart

Nouveau compte S'inscrire