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  • Auteurs: Clair Arthur
  • Auteurs: Netty Delance
  • Auteurs: Ryanne Corey

Le jeu de la séduction (Ryanne Corey)

2,56 €
Thomas Murphy fut surpris par l'attroupement insolite et silencieux qui s'était fait autour du billard. Parmi la masse sombre des hommes penchés sur la table de jeu, resplendissait une superbe chevelure d'or. Elle appartenait à celle qui semblait être l'héroïne du jour : sanglée dans un tailleur rose qui flattait sa taille et découvrait ses jambes fuselées, le visage mutin, la bouche gourmande, elle accueillit avec une simplicité quasi enfantine l'ovation qui suivit sa victoire. — La plus courte partie que j'ai jamais jouée, grommela un habitué des lieux. Thomas se rapprocha. Lui aussi avait envie de disputer une partie de billard avec la belle étrangère. Et quelque chose lui disait qu'il ne s'arrêterait pas là…

N° 436 - Une douce méprise (Ryanne Corey)

2,06 €
Voler de ses propres ailes... C'était le rêve qu'avait nourri Caitlyn en fuyant Las Vegas où la sacro-sainte et bienveillante autorité familiale commençait à l'étouffer... Mais voilà que dans l'Arizona, à Ticaboo où elle venait d'échouer, elle rencontrait un ange gardien d'un autre genre, un homme si séduisant qu'il devait faire des ravages auprès des femmes. Etait-ce donc là le sens de sa liberté ? Caitlyn l'ignorait dans sa fragile innocence. Pourtant, à tort ou à raison, elle avait envie de faire confiance à ce bourreau des coeurs qu'elle n'avait déjà plus la force de fuir...

N° 1558 - Vengeance posthume (Netty Delance)

3,05 €
Extrait : Antonio Tempico s'approcha de la fenêtre, se pencha sur le jardin, d'où montait le rire clair de Madalena. Madalena riait, Madalena était heureuse ! Il n'en fallait pas plus pour le remplir d'une profonde joie. Depuis dix ans, depuis la mort de sa femme, il ne vivait que pour sa fille, sans autre but que la combler, la choyer, lui faire une existence douce. Il travaillait, il gagnait de l'argent, beaucoup d'argent… pour elle. Et, s'il avait de l'ambition, c'était encore et uniquement pour elle. Il s'était promis que, lorsqu'elle aurait dix-huit ans, elle serait une des jeunes filles les plus richement dotées du pays. Il avait eu le courage, alors qu'elle n'était âgée que de huit ans, de s'en séparer, de la confier à une nourrice, et de s'enfoncer dans le fin fond du Mexique pour essayer d'y faire fortune. Plusieurs années durant, il avait mené la vie rude des prospecteurs de pétrole. La chance avait fini par lui sourire. Il se hâta de vendre le terrain pétrolifère qu'il avait découvert et vint s'installer dans une des régions tempérées — terras templados — du pays, sur les contreforts de la Sierra Madre , face au golfe de la Californie…

N° 1710 - Esclave du désir (Netty Delance)

3,74 €
Extrait : D'un même mouvement, tous les pensionnaires déjà attablés inclinèrent la tête avec un rapide coup d'oeil vers la porte. L'homme à qui s'adressait ce salut collectif — en réponse au sien — se désintéressa d'ailleurs immédiatement de l'assistance et gagna à grands pas la table qui lui était réservée. La pension de famille de Mlle Vertuchon comptait deux genres de clientèle : celle qui prenait ses repas à la table d'hôte et la clientèle plus restreinte mais privilégiée qu'on servait par petites tables. A vrai dire, les menus et les rations étaient les mêmes, et la très sensible différence de prix n'était pas justifiés par le blanchissage du linge — on servait sur des nappes de papier. C'était donc, tout simplement, une sorte de taxe supplémentaire imposée aux quelques individualistes qui préféraient la solitude ou l'intimité à la conversation générale, et leurs aises au coude-à-coude… Yvonne, la grosse servante dont les vingt ans opulents se passaient — à tort ! — de soutien-gorge, appelait ironiquement ces délicats les « serviettes » par opposition aux « torchons » qui constituaient le gros des pensionnaires…

N° 1672 - L'impossible vengeance (Netty Delance)

3,74 €
Extrait : — Je t'assure, dit Simone en riant, que nous sommes venues par là !... Claudine haussa les épaules sans cacher sa mauvaise humeur : — Avec toi, on a toujours des avatars de ce genre !... Il était si simple, trop simple, sans doute, de rester avec les autres, devant la terasse... Mais non, il a fallu aller visiter le parc !... La prochaine fois, je te laisserai aller seule. Au lieu de se fâcher, Simone pouffait. Elle était aussi « parigote » et fille des faubourgs, avec son petit nez en l'air et son accent, que Claudine était racée, distinguée, d'une dignité un peu hautaine d'ailleurs. Et leurs caractères étaient tels que le laissait deviner leur aspect respectif. Belle et dominatrice, Claudine avait, dès son entrée dans la maison Jean-Jacques Flath, subjugué sa camarade de travail dont le coeur sensible ne demandait qu'à se dévouer…
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