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  • Auteurs: Claude Notac
  • Auteurs: Suzanne Masson

N° 147 - L'étrangère (Suzanne Masson)

24,90 €
Les deux jeunes voyageuses franchirent la grille du domaine des « Vieilles Roches » et, sur la dernière marche du perron, elles échangèrent un long regard bouleversé. La plus petite chuchota : — Je t’en supplie, Karline, prends la lettre et sonne. — Jamais ! C’est à toi que cela incombe ! Après tout, n’es-tu pas chez toi ? Ces quelques mots donnèrent un regain de courage à Ingrid. — Nous voudrions voir M. Pierre Lemercier. dit-elle à la vieille servante venue ouvrir. — Vous vous moquez j’imagine ! Notre maître est mort depuis trois ans… Voyant le regard affolé des jeunes filles elle ajouta : — Vous pourriez peut-être vous adresser à son fils ? Entrez, je préviens M. Olivier tout de suite. Ingrid tendit l’enveloppe cachetée au grand jeune homme qui venait d’apparaître. Il ne connaissait pas cette Eva Grützer, de Stuttgart… Et voici que son père avait eu un secret !… Ingrid était sa soeur !… Qu’allait-il faire ?… Que dirait sa mère ? Et la tante Annonciade, et Mlle Dorget, sa fiancée ? Ces deux « indésirables » auraient-elles place au foyer ?

N° 1462 - Deux grands yeux bleus (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Les persiennes, l'une après l'autre, claquèrent sur le mur. Le soleil, encore timide, entra furtivement dans la chambre. Des rais de lumière zébrèrent le tapis de haute laine et firent étinceler les incrustations de cuivre des meubles d'acajou. Le grand lit était occupé par une femme d'une cinquantaine d'années, encore jolie sous la coiffure grise en désordre, mais que l'on devinait soignée. Ses yeux bleus donnaient à son visage un reflet excessivement jeune et si les cheveux avaient, par la magie des artifices, recouvré leur ancienne teinte blonde, il est probable que l'ont eût guère donné plus de quarante ans à Mme Doréal, propriétaire du luxueux hôtel particulier qu'elle habitait. La servante qui venait d'ouvrir les persiennes se pencha à la fenêtre : — Une belle journée en perspective, dit-elle. Madame désire-t-elle que je lui serve son petit-déjeuner au lit ? Mme Doréal bâilla, s'étira et répondit en rejetant d'un mouvement leste les couvertures : — Non, non, ma fille, je fais la paresseuse ce matin, mais je me lève immédiatement…

N° 1475 - Tragique confidence (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Jacques Lefaucheur acheva de fumer sa cigarette et parlementa un instant avec le sergent-pilote tout près de l'avion qui devait prendre son vol. Il caressa la carlingue de sa longue main brune, ses prunelles bleues soudain attendries, comme s'il se fût agi du chien Dick, mascotte de leur escadrille. C'était un beau gars de vingt-sept ans, au mâle visage extrêmement sympathique, avec son air blagueur et son sourire joyeux. Spécialiste de la photographie aérienne, il montait aussi bien comme pilote que comme observateur. Né à Paris, lors d'un voyage en Europe effectué par ses parents, Canadiens de souche française, il avait, à vingt ans, opté pour la France et accompli son service militaire sur la terre de ses ancêtres. A la déclaration de guerre, il était de nouveau accouru se mettre au service de la mère patrie et aussitôt après le honteux armistice, se conduisant en digne fils des fiers pionniers qui étaient allés planter le drapeau tricolore, là-bas, au pays des neiges où bat toujours fidèle et ardent, le grand coeur de la France, il était passé en Angleterre où il s'était enrôlé dans l'armée de l'air…
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