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  • Auteurs: C. Fongrave
  • Auteurs: Claudette Degéa
  • Auteurs: Jacqueline Verlaet

N° 266 - Son ami d'enfance (Claudette Degéa)

2,95 €
Extrait : « Trois mille deux cent cinquante francs légers ! Tout ce qu'il y a de plus légers ! Ma pauvre Isabelle, ce n'est pas le moment de faire des folies. A moins qu'il ne tombe dans ton escarcelle, la fortune d'un oncle d'Amérique ou que tu ne fasses la conquête d'un nabab cousu d'or, il faudra apprendre à ton estomac à taire ses exigences et aller demander asile à l'Armée du Salut. Si j'étais sténodactylo, infirmière ou vendeuse en alimentation, il n'y aurait pas de problèmes. Mon couvert et mon gîte seraient assurés. Mais quand on est journaliste qu'on a l'obstination d'aimer son métier au point de ne pas vouloir en exercer un autre, on connaît le destin sans gloire de ceux qui meurent de faim. » D'une main rageuse, Isabelle Vernet lança son porte-monnaie sur le meuble le plus proche et déplia un journal qu'elle étala sur son lit…

N° 1031 - Ce que femme veut ! (C. Fongrave)

3,74 €
Extrait : Elle lui tenait les deux mains et le considérait avec tendresse : — Voyons, Pierre, du courage ! Père changera peut-être d'idée. Actuellement il semble buté et il serait dangereux de le harceler. Le jeune homme sourit avec amertume : — Si tu m'aimais autant que je t'aime, tu ne me conseillerais pas aussi aisément la patience. Des larmes brillèrent au bord de ses longs cils dorés et elle serra plus fort les mains de l'aimée : — Ne dis pas cela, tu me déchires le coeur. Je ne te conseille pas la patience, mais la sagesse. Père tient absolument à ce que son gendre soit riche ; il ne veut pas, prétend-il, que je connaisse la médiocrité dans laquelle il a vécu toute sa vie. Tu sais que cette pauvreté auprès de toi ne m'effrayerait pas, mais il affirme que j'ignore tout de l'existence. Nous en sommes là. Evidemment, c'est triste, mais comment passer outre sans causer un mortel chagrin à mon pauvre papa…

N° 922 - L'épreuve sentimentale (C. Fongrave)

3,74 €
Extrait : Les deux jeunes gens se serrèrent la main cordialement et Jean s'éloigna à grands pas, se dirigeant vers le château. A une courte distance, il ralentit et balbutia, se parlant à lui-même : — Pauvre Roger !… Je comprends sa pensée, quoiqu'il la taise avec soin… Mais je n'y puis rien… Pierrette m'aime… et moi je l'adore, le hasard a tout fait. Il leva la tête et aperçut le château, tout près, qui formait une tache grise au milieu de la verdure. Son regard se tourna machinalement vers une des fenêtres du rez-de-chaussée et un sourire détendit ses traits. Aussitôt, il marcha plus vite et escalada le perron. Comme il franchissait le seuil, une voix rieuse s'écria : — Comme ru es resté longtemps, vagabond !…
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