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  • Auteurs: Constance Milburn
  • Auteurs: Marie de Wailly

N° 399 - Une goutte de saphir (Constance Milburn)

2,95 €
C'était un petit garçon anglais très malheureux, sans tendresse, toujours replié sur lui-même dans une famille nombreuse, misérable et sans joie. Mais Jake ne connaissait pas l'amertume et il suffit qu'un compagnon d'école devienne son ami et le fasse inviter par ses parents le temps des vacances, pour que Jake découvre l'amitié, le sentiment d'être utile aux autres, le goût du travail, la dignité humaine… Et, à travers les années, Jake devient un adolescent studieux et découvre l'amour de peindre, de s'exprimer à travers des paysages et surtout ces reflets changeants de la mer si difficiles à fixer sur la toile, si exigeants… Eclairée par la seule amitié, la vie de Jake coule solitaire et pudique. Mais ne sonnera-t-elle pas l'heure désirée où les coeurs se rencontrent enfin et où s'accomplit le bonheur ?

N° 42 - Vers l'amour... (Marie de Wailly)

6,00 €
Extrait : Une foule énorme se portait vers l'aérodrome du Bourget. Les taxis et les autocars, bondés à craquer, déversaient leurs grappes humaines au milieu de la cohue et la foule, heurtée, bousculée, riait sans une parole de mauvaise humeur, sans un geste de colère, heureuse, exubérante, ne songeant qu'à une seule chose : avancer… se bien placer… Un cordon de police, constitué par un régiment d'aviation, la repoussait doucement mais elle revenait à la charge avec tant de gaîté, tant d'entrain que les soldats souriants cédaient un peu de terrain et des voix perçantes de femmes criaient : — Bravo… vive l'armée !… A ces cris isolés s'en joignait un autre unanime, vibrant, formidable : — Vive Pierre Defresne !… C'était le héros attendu… l'as… l'enfant chéri du public…

N° 22 - Au coeur profond de la forêt (Marie de Wailly)

9,00 €
Extrait préface : Il y avait une fois, une immense étendue boisée qu'on appelait : la Forêt d'Argent. La brise la plus légère faisait frissonner le feuillage de ses trembles ; ses saules au duvet pâle et soyeux se miraient dans l'eau limpide des sources et ses bouleaux, à la blanche écorce brillante, élevaient leur tête altière vers le ciel. La Forêt d'Argent couvrait tout un coteau montant de la plaine et retournant à la vallée. A son sommet le plus escarpé se dressaient de très hauts murs de pierre grise que la végétation grimpante et luxuriante des grands bois avait pris d'assaut. Leur air rébarbatif se cachait derrière le sourire vert des feuilles et l'appel timide des fleurs. Si, trompé par leur joliesse mutine et la douceur grave de leur vêtement, on voulait connaître leur secret, on se heurtait à une porte aux épaisses ferrures, aux panneaux hérissés de clous, à la lourde serrure. Un judas minuscule permettait de parlementer de l'intérieur. Une chaîne, de la grosseur du poignet, pendait à droite de la porte dans une niche de pierre encapuchonnée de verdure. Cette chaîne était attachée à une cloche de bronze dont chaque vibration réveillait les échos endormis de la Forêt d'Argent…
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