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  • Auteurs: Denise Renaud
  • Auteurs: Marie de Wailly

N° 610 - La pêche aux perles (Denise Renaud)

4,45 €
Extrait : « Ainsi, dit le capitaine Roberts en tirant une bouffée de sa courte pipe, vous allez faire un petit tour dans cette vieille Europe ? » George Nicolson, ingénieur aux chantiers navals de Sydney, sourit : « Dites plutôt une grande tournée, mon cher ami ; je suis chargé d'étudier, dans les plus grands ports européens, les derniers perfectionnements de l'outillage et de l'organisation. J'en ai certainement pour plusieurs mois, un an peut-être, ou plus. — Mais ce sera pour vous fort intéressant, Nicolson. Allez-vous emmenez Jeff avec vous ? — J'y avais songé, mais c'est impossible ; je serai très occupé, et le pauvre garçon serait à l'abandon dans des villes étrangères. Non, il me faut le laisser ici, et c'est le point noir de ce voyage…

N° 42 - Vers l'amour... (Marie de Wailly)

6,00 €
Extrait : Une foule énorme se portait vers l'aérodrome du Bourget. Les taxis et les autocars, bondés à craquer, déversaient leurs grappes humaines au milieu de la cohue et la foule, heurtée, bousculée, riait sans une parole de mauvaise humeur, sans un geste de colère, heureuse, exubérante, ne songeant qu'à une seule chose : avancer… se bien placer… Un cordon de police, constitué par un régiment d'aviation, la repoussait doucement mais elle revenait à la charge avec tant de gaîté, tant d'entrain que les soldats souriants cédaient un peu de terrain et des voix perçantes de femmes criaient : — Bravo… vive l'armée !… A ces cris isolés s'en joignait un autre unanime, vibrant, formidable : — Vive Pierre Defresne !… C'était le héros attendu… l'as… l'enfant chéri du public…

N° 22 - Au coeur profond de la forêt (Marie de Wailly)

9,00 €
Extrait préface : Il y avait une fois, une immense étendue boisée qu'on appelait : la Forêt d'Argent. La brise la plus légère faisait frissonner le feuillage de ses trembles ; ses saules au duvet pâle et soyeux se miraient dans l'eau limpide des sources et ses bouleaux, à la blanche écorce brillante, élevaient leur tête altière vers le ciel. La Forêt d'Argent couvrait tout un coteau montant de la plaine et retournant à la vallée. A son sommet le plus escarpé se dressaient de très hauts murs de pierre grise que la végétation grimpante et luxuriante des grands bois avait pris d'assaut. Leur air rébarbatif se cachait derrière le sourire vert des feuilles et l'appel timide des fleurs. Si, trompé par leur joliesse mutine et la douceur grave de leur vêtement, on voulait connaître leur secret, on se heurtait à une porte aux épaisses ferrures, aux panneaux hérissés de clous, à la lourde serrure. Un judas minuscule permettait de parlementer de l'intérieur. Une chaîne, de la grosseur du poignet, pendait à droite de la porte dans une niche de pierre encapuchonnée de verdure. Cette chaîne était attachée à une cloche de bronze dont chaque vibration réveillait les échos endormis de la Forêt d'Argent…
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