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  • Auteurs: Claude Notac
  • Auteurs: Diana Raymond

N° 1462 - Deux grands yeux bleus (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Les persiennes, l'une après l'autre, claquèrent sur le mur. Le soleil, encore timide, entra furtivement dans la chambre. Des rais de lumière zébrèrent le tapis de haute laine et firent étinceler les incrustations de cuivre des meubles d'acajou. Le grand lit était occupé par une femme d'une cinquantaine d'années, encore jolie sous la coiffure grise en désordre, mais que l'on devinait soignée. Ses yeux bleus donnaient à son visage un reflet excessivement jeune et si les cheveux avaient, par la magie des artifices, recouvré leur ancienne teinte blonde, il est probable que l'ont eût guère donné plus de quarante ans à Mme Doréal, propriétaire du luxueux hôtel particulier qu'elle habitait. La servante qui venait d'ouvrir les persiennes se pencha à la fenêtre : — Une belle journée en perspective, dit-elle. Madame désire-t-elle que je lui serve son petit-déjeuner au lit ? Mme Doréal bâilla, s'étira et répondit en rejetant d'un mouvement leste les couvertures : — Non, non, ma fille, je fais la paresseuse ce matin, mais je me lève immédiatement…

N° 319 - Ils avaient choisi l'aventure (Diana Raymond)

2,95 €
Extrait : Le voyage commença comme la plupart des voyages, le coeur joyeux. Quoi que je laisse derrière moi, quoi que l'aventure me réserve, je me mets toujours en route grisée comme à l'approche du printemps. Quand je posai ma valise dans le filet puis m'installai dans un coin du compartiment, je sentis la paix s'insinuer en moi. De ma fenêtre j'observais les allées et venues avec un parfait détachement. Je ne regrettais pas ma décision. Martin était mon compagnon depuis trois ans. Ceux qui nous connaissaient et ses parents pensaient que nous nous marierions. Martin aussi le pensait, bien que je n'aie jamais fait de promesse. En fait, c'était parce qu'il avait tenté de faire de cela une certitude que notre querelle avait débuté. J'avais d'abord affirmé en riant que je ne pouvais fixer de date précise puisque j'avais accepté une situation dans le district des lacs, situation ambiguë dont je voulais savoir ce qu'elle pouvait m'apporter avant de m'engager pour l'avenir. Après tout, je n'avais que vingt-deux ans. Martin s'était mis en colère. Depuis quelque temps j'avais perçu son irritation. — Tu agis de façon irréfléchie, pour ne pas dire dangereuse ! N'importe quoi peut t'arriver et un de ces jours au auras des ennuis !…

N° 1475 - Tragique confidence (Claude Notac)

3,05 €
Extrait : Jacques Lefaucheur acheva de fumer sa cigarette et parlementa un instant avec le sergent-pilote tout près de l'avion qui devait prendre son vol. Il caressa la carlingue de sa longue main brune, ses prunelles bleues soudain attendries, comme s'il se fût agi du chien Dick, mascotte de leur escadrille. C'était un beau gars de vingt-sept ans, au mâle visage extrêmement sympathique, avec son air blagueur et son sourire joyeux. Spécialiste de la photographie aérienne, il montait aussi bien comme pilote que comme observateur. Né à Paris, lors d'un voyage en Europe effectué par ses parents, Canadiens de souche française, il avait, à vingt ans, opté pour la France et accompli son service militaire sur la terre de ses ancêtres. A la déclaration de guerre, il était de nouveau accouru se mettre au service de la mère patrie et aussitôt après le honteux armistice, se conduisant en digne fils des fiers pionniers qui étaient allés planter le drapeau tricolore, là-bas, au pays des neiges où bat toujours fidèle et ardent, le grand coeur de la France, il était passé en Angleterre où il s'était enrôlé dans l'armée de l'air…
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