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  • Auteurs: Diana Raymond
  • Auteurs: Henri Mansvic
  • Auteurs: Pierre Peter
Le mirage de l'amour (Pierre Peter) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1889
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N° 1889 - Le mirage de l'amour (Pierre Peter)

4,50 €
Extrait : Lorsque j'arrivai à mon bureau avec, comme d'habitude, un petit quart d'heure de retard — un tout petit quart d'heure fort heureusement — tout le personnel était en ébullition. J'en fus fort aise et en profitai pour me faufiler discrètement jusqu'au vestiaire afin de me changer, puis, l'opération terminée en un temps record, je vins prendre ma place derrière ma machine, c'est alors que je me rendis compte que quelque chose d'anormal devait se dérouler. Faisant signe du coin de l'oeil à Guitte, l'ariette, je lui soufflai : — Qu'est-ce qui se passe, Poison ? Ils ont tous des têtes. Guitte me considéra d'un air étonné, puis un mauvais sourire apparut sur ses petites lèvres minces. …Tout le monde sait que nous ne nous aimons pas, Guitte et moi, d'abord parce qu'elle ressemble toujours à une souillon et que j'adore la propreté, ensuite parce qu'elle est sournoise et cafarde, or, je me fais une joie et un honneur de proclamer partout que ce qui compte le plus à mes yeux est la franchise, la loyauté, et à chaque fois je prends Julien pour exemple…

N° 319 - Ils avaient choisi l'aventure (Diana Raymond)

2,95 €
Extrait : Le voyage commença comme la plupart des voyages, le coeur joyeux. Quoi que je laisse derrière moi, quoi que l'aventure me réserve, je me mets toujours en route grisée comme à l'approche du printemps. Quand je posai ma valise dans le filet puis m'installai dans un coin du compartiment, je sentis la paix s'insinuer en moi. De ma fenêtre j'observais les allées et venues avec un parfait détachement. Je ne regrettais pas ma décision. Martin était mon compagnon depuis trois ans. Ceux qui nous connaissaient et ses parents pensaient que nous nous marierions. Martin aussi le pensait, bien que je n'aie jamais fait de promesse. En fait, c'était parce qu'il avait tenté de faire de cela une certitude que notre querelle avait débuté. J'avais d'abord affirmé en riant que je ne pouvais fixer de date précise puisque j'avais accepté une situation dans le district des lacs, situation ambiguë dont je voulais savoir ce qu'elle pouvait m'apporter avant de m'engager pour l'avenir. Après tout, je n'avais que vingt-deux ans. Martin s'était mis en colère. Depuis quelque temps j'avais perçu son irritation. — Tu agis de façon irréfléchie, pour ne pas dire dangereuse ! N'importe quoi peut t'arriver et un de ces jours au auras des ennuis !…

N° 1942 - La peur du bonheur (Pierre Peter)

4,50 €
Extrait : — Résection… Automatiquement, je posai la pince dans le gant de caoutchouc qui se tendait. Lorsqu'elle fut en place, Jean-Loup aboya presque en tendant de nouveau sa main gauche ; — Cautère !… J'obéis aussi docilement et l'instrument porté au rouge se mit à fouiller dans l'ouverture qui balafrait le haut du ventre du patient, stérilisant du même coup les lèvres de la plaie qu'il venait de pratiquer dans l'intestin. Tendu de tous ses nerfs, Jean-Loup transpirait à grosses gouttes. Je l'essuyai aussitôt délicatement. Il ne me remercia même pas, mais je sentis tout de même qu'il m'en était profondément reconnaissant. Question d'intuition sûrement. Dès qu'il eut terminé cette partie de son travail, je lui tendis machinalement une suture spéciale, sans chas. L'éclair de satisfaction qui passa dans ses yeux me récompensa largement de toutes mes précédentes initiatives…

N° 544 - Celle qui aime... (Henri Mansvic)

3,74 €
Extrait :  En pleine Sarthe, sur la pente d'une colline boisée au pied de laquelle une rivière ondule, se dresse le vieux château de Menonville. On y accède par un chemin moussu, tout bordé de haies vives, qui, par ce matin de mai ensoleillé, verdoient et parfument. A l'heure où nous y pénétrons avec notre lecteur, un homme, presque un vieillard, est assis dans un petit salon solitaire. Les coudes sur une table, l'oeil fixe, la tête dans ses deux mains, il songe. Et ce à quoi il songe doit être profondément triste, car de longs soupirs s'échappent par instants de sa poitrine oppressée. Les mauvaises nouvelles, qu'il pressentait il y a quelques jours, s'étaient en effet confirmées hier. Il n'y avait plus de doute possible, et le désastre était absolu de la banque qui détenait sa fortune…
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