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  • Auteurs: Elaine Knighton
  • Auteurs: Jean Glachant

La citadelle des brumes (Elaine Knighton)

5,95 €
Pays de Galles, 1200 Dans quelques minutes, elle serait une femme mariée... Un frisson parcourut Ceridwen à cette pensée et ses doigts se crispèrent sur le damas écarlate de son surcot. Oppressée, elle risqua un regard vers son promis. La lumière des torches faisait étinceler son glaive, ses éperons et le fermail en forme de dragon qui retenait sa cape. Le visage impérieux mais sombre, entièrement vêtu de noir et d'argent, Raymond de Beauchamp ressemblait à un prince. Ou plutôt, songea-t-elle, un prince endeuillé. Appréhendait-il leurs épousailles autant qu'elle-même ? Cela semblait improbable tant il était difficile d'imaginer pire situation que la sienne : elle, la Galloise rebelle, allait se lier pour toujours à un seigneur anglais. Elle acceptait ce mariage comme un sacrifice, s'offrant en martyr à la cause de son père pour le salut de leur peuple. Et bientôt, son destin serait scellé. Il lui faudrait surmonter la frayeur viscérale que lui inspirait son seigneur et maître, et imposer sa présence à Rookhaven, Le Havre aux Corbeaux, cette lugubre forteresse crénelée qui recelait, disait-on, de tragiques secrets...

N° 925 - Nuit de folie... (Jean Glachant)

2,92 €
Extrait : A six heure du soir, la rue de la Paix était emplie, comme de coutume, du fourmillement joyeux des ouvrières sortant des grandes maisons de couture. Il y en avait de toutes sortes, et un oeil avisé eût discerné en elles leurs attributions respectives : les plus jeunes, de douze à quinze ans, aux manières gamines et bruyantes, rentraient sans hâte à la maison paternelle ; c'étaient « les arpètes » dont le nez retroussé, les lèvres moqueuses, semblaient rire de tout… narguer la vie. Les autres, élancées, élégantes, aux visages savamment fardés, aux robes d'un chic simple mais étudié, étaient la réclame vivante de la maison, les poupées qui revêtent par jour mille robes différentes pour le seul bon plaisir du « client » : les mannequins. A leurs côtés, et comme des parentes pauvres, venait la cohue des ouvrières d'atelier dont la plupart, vêtues simplement, semblaient pressées de retrouver le home familial où les attendaient, impatiemment sans doute, le mari, les enfants… et peut-être aussi un amoureux ?…
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