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  • Auteurs: Elizabeth de Guise
  • Auteurs: Francis Hope
  • Auteurs: Léopold Remon

L'otage du roi de coeur (Elizabeth de Guise)

4,05 €
Constance a eu une enfance malheureuse, lugubre, dans le château de Brede. A la mort de son père, puritain austère qui la détestait, elle se retrouve orpheline et menacée d'être expulsée de chez elle. Le domaine est maintenant la propriété du comte de Brede, fervent partisan du roi Charles II. Amusé par son impertinence, Henry de Brede l'épouse et l'emmène à la cour. Constance est éblouie par son séduisant mari et en tombe vite follement amoureuse. Hélas, il n'en va pas de même pour le comte… La jeune femme parviendra-t-elle à trouver le bonheur ?

Le Silence Sanglant (Francis Hope)

4,90 €
Extrait : Alain quitta l'ascenseur qu'il renvoya vers le rez-de-chaussée, et s'immobilisa, dos appuyé au bâti métallique de la cage, indécis. Bien qu'il appartint depuis trois jours au personnel de la clinique Hervielle, en qualité de garçon de salle aux multiples besognes, il ressentait chaque fois le même coup au coeur, lorsqu'il pénétrait dans l'un des deux étages ! En bas, au rez-de-chaussée, ce n'était plus du tout la même atmosphère : dans le grand hall d'entrée égayé par des plantes vertes aux feuilles rigides, on entendait les exclamations des internes dans la petite salle où ils prenaient quelque repos, ou les murmures des infirmières en blouse et voile blanc, ou le bruissement de l'eau dans le cabinet de toilette contigu au bureau du professeur Hervielle, à moins que ce ne fussent les pas anxieux des visiteurs qu'il conduisait vers la salle d'attente. Ici, au contraire… Le silence absolu, lourd, non pas menaçant mais irréel. Il se souvint de son premier contact avec la clinique, le jour où Laetitia Morena, l'infirmière-major — en quelque sorte l'intendante, le professeur ayant en horreur tous détails d'organisation pratique — l'admit parmi le personnel. Mademoiselle Laetitia l'avait examiné des pieds à la tête, pendant qu'il rougissait devant ce regard inquisiteur. Comme il se savait petit de taille, il se dressait désespérément, raidissant les mollets jusqu'à ressentir une douleur sous les genoux…

N° 1696 - Sa vraie maman ! (Léopold Remon)

2,92 €
Extrait : C'était une pauvre demeure que celle où la vieille Marie Méry se mourait. Une grande pièce au sol dallé, une alcôve et un petit réduit où l'on gardait quelques provisions, composaient le modeste intérieur. Des bouquets d'oignons suspendus décoraient les poutres. La vaste cheminée, quelques misérables meubles ornaient la pièce principale qui s'ouvrait de plain-pied sur le jardinet. Parfois, deux ou trois poules effrontées s'aventuraient jusqu'à la paillasse où dormait Pierrette. C'était toute la basse-cour de Marie Méry qui nourrissait ces volatiles de quelques miettes, et leur laissait le soin de dénicher dans les champs d'alentour le plus clair de leur subsistance. Pauvre, Marie Méry l'était, mais à la façon indifférente des vieilles paysannes qui savent côtoyer la misère sans tomber dans le sordide. Elle ne possédait aucun bien, n'avait ni bétail, ni terre. Et la maison ne lui appartenait qu'en vertu de son abandon dont elle avait su profiter depuis si longtemps…

N° 1714 - Personne au monde... (Léopold Rémon)

3,74 €
Extrait : Quand Charles Bocham pénétra dans son bureau, le scribe indigène était déjà au travail. Le jeune homme bourra sa pipe, déplaça quelques dossiers, prit un roman policier. C'était vraiment un emploi de tout repos. L'employé maori se chargeait des paperasses et s'en tirait fort bien tout seul. Pourtant, le règlement prévoyait que le titulaire du poste devait être licencié en droit. Voilà pourquoi, depuis trois ans, Charles Bocham avait quitté la France. Trois ans ! Il avait débarqué à Tahiti comme Alice au pays des merveilles. C'était presque trop beau, trop colorié. L'air était trop doux, les parfums trop sucrés, la mer et le ciel trop bleus. Mais avec le temps, les couleurs s'étaient ternies, les parfums fanés. Aujourd'hui, Charles Bocham crevait d'ennui. Même la prochaine venue de sa fiancée ne parvenait pas à le tirer de sa lassitude. Le bateau, actuellement, devait franchir le canal de Panama. Il lui faudrait dix-huit jours avant de pénétrer dans la rade de Papeete. Ce délai parût soudain formidablement long à Charles Bocham, plus long que les trois années pendant lesquelles il avait attendu, tout d'abord, sa titularisation, constitué ensuite un petit pécule pour monter son ménage. A présent que le but était en vue, il se rendait compte qu'il n'en pouvait plus, que sa chair et son âme se refusaient à prolonger l'épreuve…
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