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  • Auteurs: Emilio Ruiz
  • Auteurs: Marcelle de Morthone
  • Auteurs: Viane Meriel

Corps à Corps (Ana Mirallès, Emilio Ruiz)

12,00 €
Dans les coulisses d'un tournage, les acteurs ont parfois de drôles de techniques pour conjurer le trac… Et certains producteurs de drôles de manières de faire passer les castings… Ana Mirallès a su conjuguer ardeur et sensibilité sur une histoire torride signée Emilio Ruiz.

N° 1719 - L'imposteur (Viane Meriel)

3,74 €
Extrait : La secrétaire s'effaça pour laisser passer la femme. L'éditeur se tenait debout, près de son bureau. Il fit un pas vers la visiteuse, attendant qu'elle lui tendit la main, mais la femme demeurait indécise sur le pas de la porte qui venait de se refermer sur elle. Bertrand Russel lui désigna un fauteuil : — Madame… veuillez vous asseoir. Il prit la peine de lui avancer un siège, puis, contournant le bureau, reprit sa place sur le fauteuil tournant. Marie Rousseau s'était assise et regardait l'éditeur de ses grands yeux craintifs. Elle était très pâle et triturait nerveusement ses gants : — Je viens chercher la réponse pour mon manuscrit… finit-elle par dire d'une petite voix frêle. Bertrand Russel jouait avec un coupe-papier d'Agathe. Il leva sur Marie Rousseau son regard froid et esquissa un sourire qui voulait être encourageant : — Ah ! oui ? Rappelez-moi ce dont il s'agit. — C'est le manuscrit d'une pièce de théâtre : L'Amour que je t'ai donné . — Oui, oui… je crois me souvenir… Il s'agit d'une femme trompée qui…

N° 1162 - Le triomphe de la jeunesse (Marcelle de Morthone)

3,05 €
Extrait : Dans le silence du vaste bureau, la sonnerie grêle du Morse retentit tout à coup. Une adolescente, tapie dans l'angle de la fenêtre, sombre silhouette disparaissant presque derrière un journal déplié, se redressa. — Ne vous dérangez pas, mademoiselle Cardonne… Je suis debout… dit une voix. L'interpellée se laissa retomber sur la chaise basse et replia le journal d'un geste nerveux, en levant sur son interlocutrice de grands yeux que la pupille d'un noir de jais remplissait presque. Le visage, d'un ovale parfait avait naturellement cette couleur mate obtenue par les élégantes grâce au concours savant des parfumeurs à la mode et la bouche un peu grande, mais au pur dessin, était du rouge foncé des cerises bien mûres. L'expression enfantine de cette bouche contrastait singulièrement avec le regard, un peu regard de femme qui semblait voir loin dans les âmes…
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