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  • Auteurs: Enric Larreula
  • Auteurs: Gyp
  • Auteurs: Jean Vignaud
A la recherche du printemps (Enric Larreula) - Le croque-livres Casterman
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A la recherche du printemps (Enric Larreula)

2,45 €
Au temps où les animaux parlaient, il y eut une année où l'hiver dura si longtemps que l'on crut bien qu'il ne finirait jamais. Plusieurs mois s'étaient déjà écoulés et pourtant un froid mordant s'entêtait, jour après jour, semaine après semaine, à tourmenter bêtes et plantes de ses neiges et gelées. Les nuits étaient longues, interminables et glacées. Chaque matin, quand la lumière ténue du jour éclairait l'horizon, une nouvelle et épaisse couche de givre recouvrait les arbres, le sol et même le corps des malheureux animaux qui ne pouvaient trouver refuge dans une quelconque tanière. Personne dans la forêt n'avait le souvenir d'un hiver aussi long et aussi rigoureux. On aurait dit que le beau temps ne parvenait pas à revenir. Et c'est en vain que les animaux guettaient l'aube dans l'espoir d'une lumière plus matinale.
La Meilleure amie (Gyp) - Moderne-Bibliothèque - Arthème Fayard Editeur
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La Meilleure amie (Gyp)

12,00 €
La Meilleure Amie (Gyp) Extrait chapitre I — Qu'est-ce que vous avez donc, ma petite Reinette ?… — demande la marquise douairière de Stenay en posant sur sa belle-fille un regard affectueux — je ne vous trouve pas votre bonne figure habituelle ?… — Rien, Maman… je n'ai rien… — répond la jeune femme en souriant… Puis, comme elle ne sait pas mentir, elle corrige gaiement : — C'est-à-dire, j'ai eu tout à l'heure une petite contrariété… Jean, l'aîné des petits de Stenay, un solide garçon de douze ans, abandonne un instant la côtelette qu'il dévorait, pour déclarer avec une brusquerie apitoyée : — Oh !… une petite contrariété !… Tu as pleuré !… — Est-ce possible ?… — fait le comte de Stenay stupéfait — Si j'avais pu supposer de cette… fantaisie vous tenait à coeur à ce point, je n'y aurais pas résisté comme je l'ai fait, ma chérie !… Je vous en demande pardon !… Maurice de Stenay se tourne vers son frère et ordonne en riant : — A genoux, Xavier !… Demande pardon à ta femme à genoux… — Ma foi !…, — fait Xavier sincère — j'en aurais presque envie… — Et maintenant… — questionne la Douairière — dis-nous de quoi tu as à lui demander pardon… si, toutefois… Son regard va vers le vieux maître d'hôtel, en discussion avec la gouvernante au sujet d'une tranche de melon qu'il veut donner malgré elle au plus petit des enfants. — Oh !… — dit le Comte qui a suivi le regard de sa mère — ce n'est pas un secret ! Reinette désirait inviter une de ses amies… — Ma meilleure amie… — interrompt la jeune femme. — Soit, sa meilleure amie… qu'elle n'a d'ailleurs pas vue depuis que nous sommes mariés. à venir passer l'été à Carolles… J'ai dit que ce serait insupportable !… Et voilà !…

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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