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  • Auteurs: Enric Larreula
  • Auteurs: Hugo de Haan
  • Auteurs: Pierre Peter
A la recherche du printemps (Enric Larreula) - Le croque-livres Casterman
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A la recherche du printemps (Enric Larreula)

2,45 €
Au temps où les animaux parlaient, il y eut une année où l'hiver dura si longtemps que l'on crut bien qu'il ne finirait jamais. Plusieurs mois s'étaient déjà écoulés et pourtant un froid mordant s'entêtait, jour après jour, semaine après semaine, à tourmenter bêtes et plantes de ses neiges et gelées. Les nuits étaient longues, interminables et glacées. Chaque matin, quand la lumière ténue du jour éclairait l'horizon, une nouvelle et épaisse couche de givre recouvrait les arbres, le sol et même le corps des malheureux animaux qui ne pouvaient trouver refuge dans une quelconque tanière. Personne dans la forêt n'avait le souvenir d'un hiver aussi long et aussi rigoureux. On aurait dit que le beau temps ne parvenait pas à revenir. Et c'est en vain que les animaux guettaient l'aube dans l'espoir d'une lumière plus matinale.
Christine (Hugo de Haan) - BS Lecture 2598
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N° 2598 - Christine d'après le roman de Hugo de Haan

2,90 €
Extrait : Titi !… A table !… Ce hurlement d'Indien ne peut sortir que de la bouche de Manu. Manu, c'est mon insupportable jeune frère qui porte en réalité le nom d'Emmanuel. En principe, les Emmanuel sont des garçons sérieux : pas le nôtre ! Il a définitivement le diable au corps. Il a seize ans et ressemble étrangement aux photos de papa, il y a trente-cinq ans : mêmes cheveux noirs, mêmes yeux rieurs, même air taquin. Jean Charrot, mon père, va sur ses quarante-neuf ans. Quand on lui demande son âge, il dit qu'il en a cinquante, alors il est sûr de faire son petit effet : « Cinquante ? Pas possible ! On vous en donnerait quarante-cinq… et encore ! ». Papa fait vraiment étonnamment jeune. Il commence à avoir quelques fils d'argent aux tempes, mais cela ne le rend que plus irrésistible. Ma mère est follement amoureuse de lui, et il y aura bientôt vingt-cinq ans que cela dure. Leur cas est sans espoir. Ma mère, Suzanne, a quarante-quatre ans et est restée d'une beauté extraordinaire. Elle n'y fait pourtant guère attention. Elle a beau avoir un solide coup de fourchette, la balance n'accuse pas un gramme de plus. Ce qui rend maman si belle, ce ne sont pas tant ses traits qu'une sorte de rayonnement qui émane d'elle et auquel personne ne peut rester insensible…
Le mirage de l'amour (Pierre Peter) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1889
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N° 1889 - Le mirage de l'amour (Pierre Peter)

4,50 €
Extrait : Lorsque j'arrivai à mon bureau avec, comme d'habitude, un petit quart d'heure de retard — un tout petit quart d'heure fort heureusement — tout le personnel était en ébullition. J'en fus fort aise et en profitai pour me faufiler discrètement jusqu'au vestiaire afin de me changer, puis, l'opération terminée en un temps record, je vins prendre ma place derrière ma machine, c'est alors que je me rendis compte que quelque chose d'anormal devait se dérouler. Faisant signe du coin de l'oeil à Guitte, l'ariette, je lui soufflai : — Qu'est-ce qui se passe, Poison ? Ils ont tous des têtes. Guitte me considéra d'un air étonné, puis un mauvais sourire apparut sur ses petites lèvres minces. …Tout le monde sait que nous ne nous aimons pas, Guitte et moi, d'abord parce qu'elle ressemble toujours à une souillon et que j'adore la propreté, ensuite parce qu'elle est sournoise et cafarde, or, je me fais une joie et un honneur de proclamer partout que ce qui compte le plus à mes yeux est la franchise, la loyauté, et à chaque fois je prends Julien pour exemple…

N° 1942 - La peur du bonheur (Pierre Peter)

4,50 €
Extrait : — Résection… Automatiquement, je posai la pince dans le gant de caoutchouc qui se tendait. Lorsqu'elle fut en place, Jean-Loup aboya presque en tendant de nouveau sa main gauche ; — Cautère !… J'obéis aussi docilement et l'instrument porté au rouge se mit à fouiller dans l'ouverture qui balafrait le haut du ventre du patient, stérilisant du même coup les lèvres de la plaie qu'il venait de pratiquer dans l'intestin. Tendu de tous ses nerfs, Jean-Loup transpirait à grosses gouttes. Je l'essuyai aussitôt délicatement. Il ne me remercia même pas, mais je sentis tout de même qu'il m'en était profondément reconnaissant. Question d'intuition sûrement. Dès qu'il eut terminé cette partie de son travail, je lui tendis machinalement une suture spéciale, sans chas. L'éclair de satisfaction qui passa dans ses yeux me récompensa largement de toutes mes précédentes initiatives…
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