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  • Auteurs: Anne Beauchamps
  • Auteurs: Erin Bow

La rusalka (Erin Bow)

5,95 €
« Linay rit joyeusement, mais sans compassion. — Que veux-tu, alors ? La beauté ? La chance ? Je les vends toutes, dit-il en s'approchant de Kate, répandant une odeur aigre d'épices brûlées. Bien entendu, les amulettes sont inutiles, des babioles pour les imbéciles. Mais j'ai un véritable pouvoir et je suis disposé à l'utiliser. Cela vaut plus que ton travail, mais nous pourrions faire un échange. — Que veux-tu, toi ? — Ton ombre. Si tu me donnes ton ombre, je t'accorderai ton voeu le plus secret. » Il y a eu le skara rok, « la mauvaise période », la canicule qui a détruit les cultures. Puis, une épidémie de « fièvre des sorcières », à laquelle ont succombé bien des gens, dont le père de Kate. Enfin, l'hiver, et la famine… Pour survivre, Kate, orpheline, affamée, ne possède plus que ses outils de sculptrice et l'ancien établi de son père dans lequel elle se réfugie la nuit. Un jour arrive Linay, un étranger albinos, un « sorcier blanc », à la recherche d'une ombre pour pouvoir tisser un sortilège puissant. Kate lui semble une proie bien facile. Mais une ombre ne se vole pas, elle doit être donnée librement. Et Kate lui refuse la sienne. Alors, Linay multiplie les miracles autour d'elle pour faire naître la suspicion à son égard. Accusée de sorcellerie, Kate risque le bûcher et doit donc fuir son village, démunie de tout. Elle n'a d'autre recours que céder son ombre à Linay, pour obtenir de lui quelques moyens de subsistance. En échange, car l'usage de la sorcellerie exige toujours un don, il concède la parole à son petit chat — le voeu inavoué de l'orpheline : un compagnon pour briser sa solitude. Kate ignore encore que le sortilège qui se servira de son ombre a pour but d'assouvir une terrible vengeance. Et que son destin est maintenant lié à celui de la rusalka.

Un phénomène appelé Nina (Anne Beauchamps)

2,95 €
Extrait : Diane d'Ursola ouvrit un oeil, puis l'autre, puis se demanda où elle était. Que pouvaient donc bien signifier ce lavabo étroit, ces murs nus, ce mobilier on ne peut plus quelconque ? N'était-elle pas en train de rêver ? Une sonnerie qu'elle reconnut… enfin ! (car dans tous les pays du monde le téléphone à la même voix ) la fit s'asseoir sur son séant et décrocher l'appareil posé sur la table de nuit. — Allô… mademoiselle Venturi ?… Voulez-vous me rappeler votre tour de taille ? Diane battit des cils. Elle tombait de la lune. — Cinquante-six centimètres, répondit-elle, sans encore savoir à qui elle parlait. — Et la largeur des épaules, s'il vous plaît ? — Quatre-vingt centimètres. — Vous dites ? La voix du correspondant paraissait franchement stupéfaites. — Non, attendez, je me trompe ! dit la jeune fille. C'est cinquante-neuf centimètres. Puis, comme soudain elle commençait de comprendre, elle ajouta : — J'ai oublié de vous dire que j'avais le pied fin et un joli port de tête…
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