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  • Auteurs: Erin Bow
  • Auteurs: Gyp
La Meilleure amie (Gyp) - Moderne-Bibliothèque - Arthème Fayard Editeur
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La Meilleure amie (Gyp)

12,00 €
La Meilleure Amie (Gyp) Extrait chapitre I — Qu'est-ce que vous avez donc, ma petite Reinette ?… — demande la marquise douairière de Stenay en posant sur sa belle-fille un regard affectueux — je ne vous trouve pas votre bonne figure habituelle ?… — Rien, Maman… je n'ai rien… — répond la jeune femme en souriant… Puis, comme elle ne sait pas mentir, elle corrige gaiement : — C'est-à-dire, j'ai eu tout à l'heure une petite contrariété… Jean, l'aîné des petits de Stenay, un solide garçon de douze ans, abandonne un instant la côtelette qu'il dévorait, pour déclarer avec une brusquerie apitoyée : — Oh !… une petite contrariété !… Tu as pleuré !… — Est-ce possible ?… — fait le comte de Stenay stupéfait — Si j'avais pu supposer de cette… fantaisie vous tenait à coeur à ce point, je n'y aurais pas résisté comme je l'ai fait, ma chérie !… Je vous en demande pardon !… Maurice de Stenay se tourne vers son frère et ordonne en riant : — A genoux, Xavier !… Demande pardon à ta femme à genoux… — Ma foi !…, — fait Xavier sincère — j'en aurais presque envie… — Et maintenant… — questionne la Douairière — dis-nous de quoi tu as à lui demander pardon… si, toutefois… Son regard va vers le vieux maître d'hôtel, en discussion avec la gouvernante au sujet d'une tranche de melon qu'il veut donner malgré elle au plus petit des enfants. — Oh !… — dit le Comte qui a suivi le regard de sa mère — ce n'est pas un secret ! Reinette désirait inviter une de ses amies… — Ma meilleure amie… — interrompt la jeune femme. — Soit, sa meilleure amie… qu'elle n'a d'ailleurs pas vue depuis que nous sommes mariés. à venir passer l'été à Carolles… J'ai dit que ce serait insupportable !… Et voilà !…

La rusalka (Erin Bow)

5,95 €
« Linay rit joyeusement, mais sans compassion. — Que veux-tu, alors ? La beauté ? La chance ? Je les vends toutes, dit-il en s'approchant de Kate, répandant une odeur aigre d'épices brûlées. Bien entendu, les amulettes sont inutiles, des babioles pour les imbéciles. Mais j'ai un véritable pouvoir et je suis disposé à l'utiliser. Cela vaut plus que ton travail, mais nous pourrions faire un échange. — Que veux-tu, toi ? — Ton ombre. Si tu me donnes ton ombre, je t'accorderai ton voeu le plus secret. » Il y a eu le skara rok, « la mauvaise période », la canicule qui a détruit les cultures. Puis, une épidémie de « fièvre des sorcières », à laquelle ont succombé bien des gens, dont le père de Kate. Enfin, l'hiver, et la famine… Pour survivre, Kate, orpheline, affamée, ne possède plus que ses outils de sculptrice et l'ancien établi de son père dans lequel elle se réfugie la nuit. Un jour arrive Linay, un étranger albinos, un « sorcier blanc », à la recherche d'une ombre pour pouvoir tisser un sortilège puissant. Kate lui semble une proie bien facile. Mais une ombre ne se vole pas, elle doit être donnée librement. Et Kate lui refuse la sienne. Alors, Linay multiplie les miracles autour d'elle pour faire naître la suspicion à son égard. Accusée de sorcellerie, Kate risque le bûcher et doit donc fuir son village, démunie de tout. Elle n'a d'autre recours que céder son ombre à Linay, pour obtenir de lui quelques moyens de subsistance. En échange, car l'usage de la sorcellerie exige toujours un don, il concède la parole à son petit chat — le voeu inavoué de l'orpheline : un compagnon pour briser sa solitude. Kate ignore encore que le sortilège qui se servira de son ombre a pour but d'assouvir une terrible vengeance. Et que son destin est maintenant lié à celui de la rusalka.
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