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  • Auteurs: Diana Raymond
  • Auteurs: Félix Léonnec

N° 319 - Ils avaient choisi l'aventure (Diana Raymond)

2,95 €
Extrait : Le voyage commença comme la plupart des voyages, le coeur joyeux. Quoi que je laisse derrière moi, quoi que l'aventure me réserve, je me mets toujours en route grisée comme à l'approche du printemps. Quand je posai ma valise dans le filet puis m'installai dans un coin du compartiment, je sentis la paix s'insinuer en moi. De ma fenêtre j'observais les allées et venues avec un parfait détachement. Je ne regrettais pas ma décision. Martin était mon compagnon depuis trois ans. Ceux qui nous connaissaient et ses parents pensaient que nous nous marierions. Martin aussi le pensait, bien que je n'aie jamais fait de promesse. En fait, c'était parce qu'il avait tenté de faire de cela une certitude que notre querelle avait débuté. J'avais d'abord affirmé en riant que je ne pouvais fixer de date précise puisque j'avais accepté une situation dans le district des lacs, situation ambiguë dont je voulais savoir ce qu'elle pouvait m'apporter avant de m'engager pour l'avenir. Après tout, je n'avais que vingt-deux ans. Martin s'était mis en colère. Depuis quelque temps j'avais perçu son irritation. — Tu agis de façon irréfléchie, pour ne pas dire dangereuse ! N'importe quoi peut t'arriver et un de ces jours au auras des ennuis !…

N° 1150 - Pauvre petite femme (Félix Léonnec)

2,92 €
Extrait : — Allons, mon bon Benoît, il faut nous séparer ; depuis hier soir, déjà, vous n'êtes plus à mon service mais à ceux du duc de Veristein ; ce tour que nous venons de faire ensemble était le dernier fait par moi sur ce domaine depuis si longtemps à mes ancêtres. J'aime mieux le voir vendu à un grand seigneur que de le voir péricliter faute d'argent pour le faire valoir. — Est-il possible, monsieur le comte, que des choses pareilles puissent arriver. J'ai été au service de Monsieur votre père et à ce moment on disait couramment que les comtes de Villerbois étaient quasiment aussi riches que des rois. — Que des rois pauvres, mon brave Benoît, certainement nous avions de quoi faire valoir tout le pays, mais les temps ont changé, la vie a des exigences qui n'existaient pas autrefois…
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