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  • Auteurs: Fanny Montulet
  • Auteurs: Jean Vignaud

N° 266 - L'enfant de Mlle Diane (Fanny Montulet) - Phyllis THAXTER en couverture

3,50 €
L'enfant de Mlle Diane Roman d'amour complet, inédit par Fanny Montulet Extrait : La vie n'est pas toujours facile. Elle est même parfois très dure. Alors que le destin sourit à des privilégiés à qui tout réussi, il semble qu'un mauvais sort s'acharne parfois sur certains êtres. La vie n'avait jamais été très tendre pour Diane Larbois ; mais, cette fois, le malheur s'appesantissait vraiment par trop sur les frêles épaules de la jeune fille. Qu'allait-elle faire, après cette soudaine catastrophe ?… Le bébé était là, vagissant dans son berceau ; pauvre petite victime innocente. Diane ne pouvait se résoudre à mettre à l'asile la petite Alice. Et pourtant, la tentation était forte. Comment allait-elle pouvoir soigner le bébé en conservant sa place de dactylo ?… De huit heures à midi, et de deux à six heures… et l'enfant avait besoins de soins pendant les heures de bureau… Et ses appointements, plutôt maigres, ne pouvaient permettre de pays les services d'une servante…

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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