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  • Auteurs: Fernand Sernada
  • Auteurs: Géo David
La lutte pour l'amour (Fernand Sernada) - Le Petit Livre Ferenczi N° 1282
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N° 1282 - La lutte pour l'amour (Fernand Sernada)

3,05 €
Extrait : — C'est ici ! fit Micheline Lescar. Et d'un magistral coup de frein, elle immobilisé sa superbe et puissante Hispano au bord du trottoir, rue de Presbourg, en face du Bar Georges-Carpentier. Tandis que Sonia Bernoff s'extrayait de l'auto, Micheline Lescar mit sa voiture en ordre de panne, descendit elle-même, rejoignit Sonia et les deux femmes entrèrent ensemble dans le bar. Aimablement accueillies par l'élégant ex-boxeur, qui les installa à une table libre, Micheline et Sonia, devant un Martini sec, prirent, du regard, possession de la salle. Il était un peu plus de midi et déjà très garni, le bar luxueux s'emplissait de clients. La salle, en rotonde, était barrée près de la porte, par le comptoir du bar et, disposées sans ordre, semblait-il, de petites tables d'acajou avec des sièges en cuir gris, mettaient, dans l'établissement, une note d'élégante intimité. L'élément masculin n'avait pas tardé à remarquer Micheline et Sonia et des regards admiratifs allaient aux deux femmes qui, habituées à ces hommages anonymes et muets, paraissaient indifférentes, encore qu'elles en fussent flattées…

N° 280 - Le mariage clandestin (Géo David) - Shelley WINTERS en couverture

3,50 €
Le mariage clandestin Roman inédit par Géo David Extrait : — Daisy, où allez-vous ? rugit Mr Preston. La jeune fille sursauta et rougit violemment. Elle rougissait ainsi depuis le matin jusqu'au soir. Le Créateur lui avait donné des joues rondes et roses, des cheveux doux et soyeux, et d'immenses yeux, d'un bleu presque violet, qui faisaient retourner toutes les dames au coeur tendre qui la rencontraient dans la rue, quand elle était petite. A présent, c'étaient les jeunes gens qui se retournaient sur elle !… quand elle passait !… Ce qui était rarissime. Le Créateur avait, aussi, donné à Daisy un père bien intentionné, mais de la race, à peu près éteinte, des parents par trop tyranniques. Il tenait sa malheureuse femme et sa fille dans une sujétion absolue, et elles n'osaient pour ainsi dire pas respirer sans sa permission. Comme elles ne s'étaient jamais plaintes, et qu'apparemment elles présentaient tous les signes d'une bonne santé, M. Preston continuait, avec une parfaite candeur, à faire peser sur elles les poids de son autorité…

N° 279 - Quand le coeur parle (Géo David) - Maureen O'HARA en couverture

3,50 €
Quand le coeur parle Roman inédit par Géo David Extrait : Marie-France poussa la porte qui donnait accès sur le perron. A cet instant, un brusque coup de vent souleva un pan du manteau léger, dont la jeune fille était revêtue. Quelque chose de doux frôla le fin visage. Une grande feuille jaunie, descendue en tourbillonnant du haut tilleul centenaire, qui bordait l'allée principale, s'obstina contre sa joue. Marie-France, d'un geste rapide, s'en empara, et en considéra un long moment le mince filigrane. Oui, les premières feuilles tombaient, annonciatrices de l'automne. A présent, leur chute allait continuer, transformer le parc en jardin enchanté, où tous les tons, toutes les nuances allaient se mêler, s'associer pour créer cette féérie de couleurs qu'elle aimait tant. A toutes les saisons, Marie-France préférait l'automne…

N° 336 - Le Roman d'Amour d'un Garçon d'hôtel (Géo David) - June ALLYSON en couverture

3,50 €
Le Roman d'Amour d'un Garçon d'hôtel Grand roman d'amour de Géo David Extrait : André Froment se dirigea vers le vestiaire avec un soulagement manifeste. Le garçon d'hôtel ressentait ce soir à, une lassitude inaccoutumée, une fatigue intense… La journée avait été chargée, comme d'habitude, depuis que l'orchestre, qui faisait courir le tout-Paris élégant et mondain, se produisait à l'Excelsior-Palace… en fait, un des plus luxueux de la capitale qui devait sa réputation à son service impeccable, à l'excellence et la diversité de tout ce qui s'y consommait. Les caves de l'Excelsior étaient uniques. La renommée de sa cuisine n'était plus à faire depuis longtemps. On concevait aisément que chaque soir la grande salle fut comble. Une douzaine de garçons en habit assuraient le service de table, sous l'oeil vigilant du maître d'hôtel. « Maître » Batchef, pendant des heures, sans bouger de place, en apparence impassible, exerçait une surveillance, un contrôle des plus sévères…

N° 1272 - Les étreintes coupables (Fernand Sernada)

3,05 €
Extrait : Sur la terrasse de la villa La Chiquenaude , qu'une tente bariolée abritait du soleil, tout en haut de la côte de Grâce, à Trouville, six personnes achevaient leur café, après déjeuner, au milieu du mois d'août. La Chiquenaude appartenait à Jacques Fertin, un gros entrepreneur de travaux publics, qui en avait hérité de son père il y avait une quinzaine d'années. Grand, d'une carrure puissante, sous des cheveux gris épais, Jacques Fertin, à cinquante-cinq ans, portait le masque jovial des gens qui ont réussi, mais pour qui la vie continue d'être une perpétuelle lutte, qu'ils mènent sans sentimentalité exagérée. Marié depuis six ans, il avait épousé une veuve, de dix-neuf ans plus jeune que lui, qu'il ne cessait d'adorer de cette dévotion tendre et pleine de prévenances que les hommes d'un certain âge réservent aux femmes à qui ils ont voué leur affection. Marise Fertin, la femme de Jacques, était, à trente-six ans, dans la plénitude de sa beauté. Grande, avec de longues jambes d'une ligne impeccable, elle avait cette silhouette élégante qui donne une marche féline et des gestes caressants…

N° 1141 - Un coeur égaré (Fernand Sernada)

3,74 €
Extrait : Comme Marc Larchamp quittait son cabinet de travail, s'apprêtant à sortir, sa femme Gilberte surgit du petit salon où elle se tenait et appela : — Marc ? Marc Larchamp eut un froncement de sourcils et, au lieu de gagner l'antichambre, il rejoignit sa femme dans le petit salon. — Alors, fil Gilberte, c'est bien décidé, tu ne veux pas m'accompagner, ce soir, au dîner des Maltière ? Marc Larchamp eut de nouveau un geste agacé et, la voix un peu sèche : — Non ! répondit-il, je n'y vois aucune utilité. Cela ne t'empêche pas d'ailleurs de t'y rendre… Ce ne sera pas la première fois que tu sortiras sans moi. — Evidemment, reprit Gilberte, tâchant de conserver son calme, mais cela devient un peu ridicule de me voir continuellement sans mon mari. — Ce qui est surtout ridicule, c'est d'être perpétuellement en dehors de chez soi, lança Marc sans aménité…
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