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  • Auteurs: Edmond de Goncourt
  • Auteurs: Gérard Harry
Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt) - Modern-Bibliothèque - Arthème Fayard Editeur
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Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt)

12,00 €
Renée Mauperin (Edmond & Jules de Goncourt) Extrait Chapitre I : —Vous n'aimez pas le monde, mademoiselle ? — Vous ne le direz pas ? J'y avale ma langue… Voilà l'effet que me fait le monde, à moi. Peut-être ça tient à ce que je n'ai pas eu de chance. Je suis tombée sur des jeunes gens sérieux, des amis à mon frère, des jeunes gens à citations , comme je les appelle. Les jeunes personnes, on ne peut leur parler que du dernier sermon qu'elles ont entendu, du dernier morceau de piano qu'elles ont étudié, ou de la dernière robe qu'elles ont mise : c'est borné, l'entretien avec mes contemporaines. — Vous restez, je crois, toute l'année à la campagne, mademoiselle ? — Oui… Oh ! nous sommes si près de Paris… Est-ce joli ce qu'on a joué à l'Opéra Comique ces jours-ci ? Avez-vous vu ? — Oui, mademoiselle, charmant… une musique d'une maestria … Il y avait tout Paris à la première représentation. Je vous dirai que je ne vais qu'aux premières. — Figurez-vous que c'est le seul spectacle où on me mène, l'Opéra-Comique… avec les Français… et encore aux Français, quand on y joue des chefs-d'oeuvre… C'est moi qui trouve ça tannant, les chefs-d'oeuvre ! Penser qu'on me défend le Palais-Royal !…

N° 230 - Les petits émigrés belges en France (Gérard Harry)

7,50 €
10 Gravures Extrait : CRUELLE SEPARATION - « Les enfants dorment ? — Oui, tous les deux. Et ils dorment comme s'ils avaient bien dîné, les chers petiots. Ce n'est pourtant pas le cas ! — Ils mangeront mieux dans quelques jours, va. — Alors tu es toujours décidé à cette cruelle séparation ? — Plus que jamais ! » Ce dialogue échangé, les époux Gilbert demeurent silencieux. Ils sont assis près de la table sur laquelle ils ont pris leur triste repas, car l'on y voit encore la moitié d'un pain, couleur chocolat, et qui semble moisi. Une petite lampe éclaire les visages amaigri et soucieux de ces braves gens qui viennent d'endurer trois années des privations les plus dures et des plus odieux traitements au milieu des baïonnettes allemandes.
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