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  • Auteurs: Francis Hope
  • Auteurs: Henri Mansvic

Le Silence Sanglant (Francis Hope)

4,90 €
Extrait : Alain quitta l'ascenseur qu'il renvoya vers le rez-de-chaussée, et s'immobilisa, dos appuyé au bâti métallique de la cage, indécis. Bien qu'il appartint depuis trois jours au personnel de la clinique Hervielle, en qualité de garçon de salle aux multiples besognes, il ressentait chaque fois le même coup au coeur, lorsqu'il pénétrait dans l'un des deux étages ! En bas, au rez-de-chaussée, ce n'était plus du tout la même atmosphère : dans le grand hall d'entrée égayé par des plantes vertes aux feuilles rigides, on entendait les exclamations des internes dans la petite salle où ils prenaient quelque repos, ou les murmures des infirmières en blouse et voile blanc, ou le bruissement de l'eau dans le cabinet de toilette contigu au bureau du professeur Hervielle, à moins que ce ne fussent les pas anxieux des visiteurs qu'il conduisait vers la salle d'attente. Ici, au contraire… Le silence absolu, lourd, non pas menaçant mais irréel. Il se souvint de son premier contact avec la clinique, le jour où Laetitia Morena, l'infirmière-major — en quelque sorte l'intendante, le professeur ayant en horreur tous détails d'organisation pratique — l'admit parmi le personnel. Mademoiselle Laetitia l'avait examiné des pieds à la tête, pendant qu'il rougissait devant ce regard inquisiteur. Comme il se savait petit de taille, il se dressait désespérément, raidissant les mollets jusqu'à ressentir une douleur sous les genoux…

N° 544 - Celle qui aime... (Henri Mansvic)

3,74 €
Extrait :  En pleine Sarthe, sur la pente d'une colline boisée au pied de laquelle une rivière ondule, se dresse le vieux château de Menonville. On y accède par un chemin moussu, tout bordé de haies vives, qui, par ce matin de mai ensoleillé, verdoient et parfument. A l'heure où nous y pénétrons avec notre lecteur, un homme, presque un vieillard, est assis dans un petit salon solitaire. Les coudes sur une table, l'oeil fixe, la tête dans ses deux mains, il songe. Et ce à quoi il songe doit être profondément triste, car de longs soupirs s'échappent par instants de sa poitrine oppressée. Les mauvaises nouvelles, qu'il pressentait il y a quelques jours, s'étaient en effet confirmées hier. Il n'y avait plus de doute possible, et le désastre était absolu de la banque qui détenait sa fortune…
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