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  • Auteurs: Henri Mansvic
  • Auteurs: Hélène Marval
  • Auteurs: Pierre de Saint-Vignan

N° 238 - Le Mystère des vieux chênes (Pierre De Saint-Vignan) - Barbara STANWYCK en couverture

3,50 €
Le Mystère des vieux chênes Grand roman d'amour et de mystère par Pierre de Saint-Vignan Extrait : Mon cher neveu, Lorsque tu m'as écrit il y a deux ans sollicitant mon appui pour te trouver une situation, je t'ai répondu que vivant très retiré je ne pouvais t'aider. L'emploi de secrétaire étant rempli par mon vieil ami Arthur Rodeige auprès de moi, je ne pouvais songer à te l'offrir. Sa mort m'a privé d'un collaborateur dévoué. Bien que ne t'ayant jamais vu, tu es le fils d'une nièce que j'aimais beaucoup et si tu ne crains pas de t'enterrer dans un pays désertique, je serais heureux de te recevoir sous mon toit avec un appontement honorable. Tes attributions consisteraient à classer mes notes et à taper le texte d'un ouvrage historique que j'écrivais en collaboration avec mon vieil ami. C'est une situation qui te permettrait, comme tu m'en avais fait la suggestion, de continuer à préparer les examens que l'imprévoyance de ton père t'a forcé à abandonner. Je te prie de me donner une réponse rapidement, mon cher neveu, car je n'ai pas de temps à perdre. Ton oncle, Rodolphe Raeder. »

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

2,92 €
Extrait  : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 1703 - La femme enchaînée (Hélène Marval)

3,05 €
Extrait : Le soleil, passant par les hauts vitraux, jouait en taches multicolores sur les boiseries sombres de la salle à manger. En face de Chantal, l'immense tapisserie Renaissance figurant « la chasse de Thierry, premier comte de Bergues », en paraissait plus terne, plus triste encore que d'ordinaire, avec les verts fanés des frondaisons et la face sinistre et barbue du piqueur au premier plan. Depuis qu'elle était comtesse de Bergues, à chaque repas, Chantal avait devant elle ce visage qui finissait par hanter ses rêves comme un être de cauchemar. Mais si elle détournait ses yeux de la tapisserie, elle était obligée de voir Raymond, et c'était pis. Cent fois pis !… Ou encore, derrière Raymond de Bergues, un peu en retrait, le masque noir de Daoula, hautain, méprisant, odieux, les bras croisés sur sa poitrine énorme, dans sa livrée rouge. Daoula, le serviteur nègre que Raymond avait ramené du Sénégal et qui lui était dévoué comme un chien. Chantal soupira, sans s'en rendre compte, et repoussa légèrement son assiette…

N° 544 - Celle qui aime... (Henri Mansvic)

3,74 €
Extrait :  En pleine Sarthe, sur la pente d'une colline boisée au pied de laquelle une rivière ondule, se dresse le vieux château de Menonville. On y accède par un chemin moussu, tout bordé de haies vives, qui, par ce matin de mai ensoleillé, verdoient et parfument. A l'heure où nous y pénétrons avec notre lecteur, un homme, presque un vieillard, est assis dans un petit salon solitaire. Les coudes sur une table, l'oeil fixe, la tête dans ses deux mains, il songe. Et ce à quoi il songe doit être profondément triste, car de longs soupirs s'échappent par instants de sa poitrine oppressée. Les mauvaises nouvelles, qu'il pressentait il y a quelques jours, s'étaient en effet confirmées hier. Il n'y avait plus de doute possible, et le désastre était absolu de la banque qui détenait sa fortune…
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