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  • Auteurs: Alec d'Ayrolles
  • Auteurs: Hilary Ford

N° 104 - Les noces secrètes (Hilary Ford)

3,54 €
Patrick Harley est-il de noble extraction ? Quand un beau jour de l'an 1876, il annonce à sa fille Arabella, dite Bella, qu'il est le « vrai » marquis de Kheilleagh, elle n'est point étonnée : elle sait que son père a toujours eu des prétentions nobiliaires, mais… ses revendications sont-elles fondées ? Elle ne le croit pas ! Il tient ces idées de sa mère, une servante irlandaise, qui aurait été séduite par un gentilhomme puis abandonnée alors qu'elle avait des espoirs de maternité… Le gentilhomme était mort peu après. Harley pense que son père et sa mère se sont mariés en secret. Pour en avoir le coeur net, il décide de se rendre à Kheilleagh (ouest de l'Irlande) et s'installe à l'hôtel avec sa fille. Chez le pasteur du village, il rencontre un jeune baronet, sir John Dungillis ; celui-ci conseille à la jeune fille de rentrer en Angleterre sans pus attendre. Si son père s'obstine dans ses recherches, la charmante Arabella ne pourrait-elle pas en souffrir ?

N° 1545 - Le gardien du bonheur (Alec D'Ayrolles)

3,74 €
Extrait : Tout ce que l'île comptait de valide - hommes, femmes, enfants ou vieillards - était massé autour de la crique, pour suivre la « compétition » ; c'est dire qu'il n'y avait, pratiquement, personne dans les maisons, car les habitants de Motu-Ahi ne sont pour ainsi dire jamais malades (il n'y a même pas de médecin dans l'île : on en a fait venir un, dans les cas extrêmes, de Papeete) ; ils atteignent facilement un âge biblique, puis, un beau jour, jugeant qu'il serait indiscret d'encombrer plus longtemps la famille de leur inutile personne, ils s'endorment à jamais. Oui, les Motu-Ahiens (c'est ainsi, je pense, qu'il convient de nommer les « naturels » de l'île) vivent vieux, et ils vivent heureux, en profitant de l'éternel printemps du climat polynésien et en se contentant, avec sagesse, des poissons qui viennent tout seuls dans les filets, du gibier qui veut bien se suicider dans les pièges, et les fruits — oranges, bananes, noix de coco et mayorés … — qui poussent en telle abondance qu'il suffit de s'amuser à grimper aux arbres pour en avoir non seulement assez pour son propre ravitaillement mais, même pour en exporter un peu…
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