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  • Auteurs: Hilary Ford
  • Auteurs: Jean Vignaud

N° 104 - Les noces secrètes (Hilary Ford)

3,54 €
Patrick Harley est-il de noble extraction ? Quand un beau jour de l'an 1876, il annonce à sa fille Arabella, dite Bella, qu'il est le « vrai » marquis de Kheilleagh, elle n'est point étonnée : elle sait que son père a toujours eu des prétentions nobiliaires, mais… ses revendications sont-elles fondées ? Elle ne le croit pas ! Il tient ces idées de sa mère, une servante irlandaise, qui aurait été séduite par un gentilhomme puis abandonnée alors qu'elle avait des espoirs de maternité… Le gentilhomme était mort peu après. Harley pense que son père et sa mère se sont mariés en secret. Pour en avoir le coeur net, il décide de se rendre à Kheilleagh (ouest de l'Irlande) et s'installe à l'hôtel avec sa fille. Chez le pasteur du village, il rencontre un jeune baronet, sir John Dungillis ; celui-ci conseille à la jeune fille de rentrer en Angleterre sans pus attendre. Si son père s'obstine dans ses recherches, la charmante Arabella ne pourrait-elle pas en souffrir ?

La maison du maltais (Jean Vignaud) - Collection Gründ illustrée N° 16

4,50 €
Extrait : Chapitre VII Le matin jeta dans la rue un autre Matteo, un Matteo impatient, qui, dans sa hâte de se mettre au travail, bouscula sans le reconnaître le fumigateur dont l'encens parfumé de benjoin distribue, pour la semaine, du bonheur dans chaque maison. Franchie la Porte de la mer, il enleva ses sandales pour courir plus vite vers le quai aux phosphates. Il avait suffi d'une nuit d'amour pour opérer ce miracle. Jamais Matteo n'avait connu semblables délices ; certains mots l'exaltaient encore comme si Safia eût été présente. Lui, pauvre portefaix, avait été salué par cette beauté des îles comme un prophète « Ia Robbi, Ia Allah, ô mon maître, ô mon Dieu ! » Safia entre ses bras avait soupiré ces paroles, le corps palpitant comme celui d'un pigeon qu'on étouffe. Et c'est pour réentendre ces mots, ces soupirs, qu'il lui fallait de l'argent. Il voulait, tout comme les notables qui cachaient des fortunes derrière leurs haies de tabias, dans la banlieue sfaxienne, pouvoir parer sa maîtresse, l'étourdir de cadeaux. Fini, désormais, le temps où Matteo musait d'une barque à l'autre, criblant de ses quolibets Maltais et Siciliens ; finies, les flâneries chez Gordina, les siestes sur le sable chaud du chenal. Tout cela était le passé, un cadavre que Safia avait piétiné de ses petits talons marqués de henné…
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