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  • Auteurs: Hilary Ford
  • Auteurs: Léopold Remon
  • Auteurs: Robert Teldy-Naïm

N° 104 - Les noces secrètes (Hilary Ford)

3,54 €
Patrick Harley est-il de noble extraction ? Quand un beau jour de l'an 1876, il annonce à sa fille Arabella, dite Bella, qu'il est le « vrai » marquis de Kheilleagh, elle n'est point étonnée : elle sait que son père a toujours eu des prétentions nobiliaires, mais… ses revendications sont-elles fondées ? Elle ne le croit pas ! Il tient ces idées de sa mère, une servante irlandaise, qui aurait été séduite par un gentilhomme puis abandonnée alors qu'elle avait des espoirs de maternité… Le gentilhomme était mort peu après. Harley pense que son père et sa mère se sont mariés en secret. Pour en avoir le coeur net, il décide de se rendre à Kheilleagh (ouest de l'Irlande) et s'installe à l'hôtel avec sa fille. Chez le pasteur du village, il rencontre un jeune baronet, sir John Dungillis ; celui-ci conseille à la jeune fille de rentrer en Angleterre sans pus attendre. Si son père s'obstine dans ses recherches, la charmante Arabella ne pourrait-elle pas en souffrir ?

Candala parmi les hautes herbes (Robert Teldy-Naïm) - Les sentiers de l'aube N° 24

7,50 €
La caravane traversait la région du Nassirghar. Après avoir dépassé un hameau désert, où le sol craquelé portait témoignage pour la famine, la soif et la maladie, la longue file d'hommes et d'animaux entrait maintenant dans la savane. Parmi les hautes herbes, l'adolescente apparut, droite et menue. Sa tunique jaune et cobalt, en haillons, gardait cependant une fière allure. Ses cheveux de jais aux reflets bleutés s'enroulaient en une longue natte latérale, et une fleur de cyclamen, marque insolite d'élégance dans un dénuement total, était piquée sur le côté gauche de sa tête. De curieuses boucles d'oreilles, en forme de glands, ajoutaient leur matité ocre aux reflets cuivrés de sa peau, et réhaussaient l'éclat de ses yeux verts et de ses lèvres orangées. Elle était seule, misérable, abandonnée sur la piste, loin de toute habitation, à la merci des léopards, des serpents et des tigres. Elle avait quatorze ans. Elle appartenait à la caste maudite des « intouchables ». C'est ainsi que Pierre Sarlat vit pour la première fois Candala. Il devait la baptiser le jour même : « Candala parmi les hautes herbes ». Le jour où son chemin avait croisé celui de l'adolescente, il ne se doutait pas que cette rencontre allait être déterminante pour la destinée de chacun d'eux. Au cours des années, la silhouette de Candala se tiendrait près de lui, au milieu d'un tourbillon de difficultés sans nombre, pendant les différentes captures de bêtes sauvages, parmi les intrigues, l'intolérance, les cruautés, la perfidie des hommes, au long d'une épidémie de peste dans la jungle, en un enchevêtrement d'aventures aussi passionnantes qu'exceptionnelles.

N° 1696 - Sa vraie maman ! (Léopold Remon)

2,92 €
Extrait : C'était une pauvre demeure que celle où la vieille Marie Méry se mourait. Une grande pièce au sol dallé, une alcôve et un petit réduit où l'on gardait quelques provisions, composaient le modeste intérieur. Des bouquets d'oignons suspendus décoraient les poutres. La vaste cheminée, quelques misérables meubles ornaient la pièce principale qui s'ouvrait de plain-pied sur le jardinet. Parfois, deux ou trois poules effrontées s'aventuraient jusqu'à la paillasse où dormait Pierrette. C'était toute la basse-cour de Marie Méry qui nourrissait ces volatiles de quelques miettes, et leur laissait le soin de dénicher dans les champs d'alentour le plus clair de leur subsistance. Pauvre, Marie Méry l'était, mais à la façon indifférente des vieilles paysannes qui savent côtoyer la misère sans tomber dans le sordide. Elle ne possédait aucun bien, n'avait ni bétail, ni terre. Et la maison ne lui appartenait qu'en vertu de son abandon dont elle avait su profiter depuis si longtemps…

N° 1714 - Personne au monde... (Léopold Rémon)

3,74 €
Extrait : Quand Charles Bocham pénétra dans son bureau, le scribe indigène était déjà au travail. Le jeune homme bourra sa pipe, déplaça quelques dossiers, prit un roman policier. C'était vraiment un emploi de tout repos. L'employé maori se chargeait des paperasses et s'en tirait fort bien tout seul. Pourtant, le règlement prévoyait que le titulaire du poste devait être licencié en droit. Voilà pourquoi, depuis trois ans, Charles Bocham avait quitté la France. Trois ans ! Il avait débarqué à Tahiti comme Alice au pays des merveilles. C'était presque trop beau, trop colorié. L'air était trop doux, les parfums trop sucrés, la mer et le ciel trop bleus. Mais avec le temps, les couleurs s'étaient ternies, les parfums fanés. Aujourd'hui, Charles Bocham crevait d'ennui. Même la prochaine venue de sa fiancée ne parvenait pas à le tirer de sa lassitude. Le bateau, actuellement, devait franchir le canal de Panama. Il lui faudrait dix-huit jours avant de pénétrer dans la rade de Papeete. Ce délai parût soudain formidablement long à Charles Bocham, plus long que les trois années pendant lesquelles il avait attendu, tout d'abord, sa titularisation, constitué ensuite un petit pécule pour monter son ménage. A présent que le but était en vue, il se rendait compte qu'il n'en pouvait plus, que sa chair et son âme se refusaient à prolonger l'épreuve…
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