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  • Auteurs: Anne Beauchamps
  • Auteurs: Hugo de Haan
  • Auteurs: Jacques Orbières
Christine (Hugo de Haan) - BS Lecture 2598
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N° 2598 - Christine d'après le roman de Hugo de Haan

2,90 €
Extrait : Titi !… A table !… Ce hurlement d'Indien ne peut sortir que de la bouche de Manu. Manu, c'est mon insupportable jeune frère qui porte en réalité le nom d'Emmanuel. En principe, les Emmanuel sont des garçons sérieux : pas le nôtre ! Il a définitivement le diable au corps. Il a seize ans et ressemble étrangement aux photos de papa, il y a trente-cinq ans : mêmes cheveux noirs, mêmes yeux rieurs, même air taquin. Jean Charrot, mon père, va sur ses quarante-neuf ans. Quand on lui demande son âge, il dit qu'il en a cinquante, alors il est sûr de faire son petit effet : « Cinquante ? Pas possible ! On vous en donnerait quarante-cinq… et encore ! ». Papa fait vraiment étonnamment jeune. Il commence à avoir quelques fils d'argent aux tempes, mais cela ne le rend que plus irrésistible. Ma mère est follement amoureuse de lui, et il y aura bientôt vingt-cinq ans que cela dure. Leur cas est sans espoir. Ma mère, Suzanne, a quarante-quatre ans et est restée d'une beauté extraordinaire. Elle n'y fait pourtant guère attention. Elle a beau avoir un solide coup de fourchette, la balance n'accuse pas un gramme de plus. Ce qui rend maman si belle, ce ne sont pas tant ses traits qu'une sorte de rayonnement qui émane d'elle et auquel personne ne peut rester insensible…

Un phénomène appelé Nina (Anne Beauchamps)

2,95 €
Extrait : Diane d'Ursola ouvrit un oeil, puis l'autre, puis se demanda où elle était. Que pouvaient donc bien signifier ce lavabo étroit, ces murs nus, ce mobilier on ne peut plus quelconque ? N'était-elle pas en train de rêver ? Une sonnerie qu'elle reconnut… enfin ! (car dans tous les pays du monde le téléphone à la même voix ) la fit s'asseoir sur son séant et décrocher l'appareil posé sur la table de nuit. — Allô… mademoiselle Venturi ?… Voulez-vous me rappeler votre tour de taille ? Diane battit des cils. Elle tombait de la lune. — Cinquante-six centimètres, répondit-elle, sans encore savoir à qui elle parlait. — Et la largeur des épaules, s'il vous plaît ? — Quatre-vingt centimètres. — Vous dites ? La voix du correspondant paraissait franchement stupéfaites. — Non, attendez, je me trompe ! dit la jeune fille. C'est cinquante-neuf centimètres. Puis, comme soudain elle commençait de comprendre, elle ajouta : — J'ai oublié de vous dire que j'avais le pied fin et un joli port de tête…

N° 1145 - Le bonheur par le devoir (Jacques Orbières)

3,74 €
Extrait : — Alors, c'est dit, Paul, tu quittes tantôt ton agence d'où j'ai tant de mal à te sortir, et tu me consacres cette belle après-midi. Et coquette, gentille, Louise posait ses deux mains sur les épaules de son mari, certaine qu'il accepterait. Paul Berliet sourit à sa femme et fit enfin oui de la tête. Louise battit des mains. — Bravo !… La belle journée !… Nous irons ensemble faire un grand tour au Bois, comme deux amoureux. Vite, je m'habille. Paul quitta le fauteuil où il était assis et se promena un instant, le front barré par ses réflexions, tandis que sa femme, légère comme un oiseau, disparaissait du salon. Elle y revint un moment après, ayant fait rapidement sa toilette pour sortir. Elle était charmante, simple, pleine d'élégance et de goût. Paul la contempla un instant, puis ouvrit ses bras et la serra tendrement contre lui. — Ma chère, chère Louise ! murmura-t-il…
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