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  • Auteurs: Jacques Orbières
  • Auteurs: Jean-Pierre Ferrière

N° 2832 - Le vent de la plaine (Ginette Briant) - Cadavres en mitaines (Jean-Pierre Ferrière)

4,50 €
Encarts Lecture BS 2832 à détacher Extraits : Le vent de la plaine d'après le roman de Ginette Briant Que me dit-on Sandra ? interrogea le baron Ranyi en s'avançant vers le fauteuil où une jeune fille se tenait immobile. Vous êtes souffrante ? — Une affreuse migraine me serre les tempes. — J'espérais que vous dîneriez avec moi. Oubliez-vous que vous avez vingt ans aujourd'hui ? Je comptais vous souhaitez comme il convent un événement aussi heureux. — Heureux ? répéta la jeune fille. Est-ce vraiment heureux d'avoir vingt ans quand on est orpheline depuis plus d'un an ?… Cadavres en mitaines d'après le roman de Jean-Pierre Ferrière Petite boulotte aux cheveux de neige, Blanche, soixante-douze ans, exerçait une véritable domination sur sa soeur, domination dont la grande Berthe, timide et myope, ne songeait pas à se plaindre, rendant grâce à son aînée d'avoir de la volonté pour deux.  C'était Blanche qui choisissait leurs toilettes (rigoureusement identiques), leurs lectures et le lieu où les deux soeurs allaient passer leurs vacances. …

N° 1145 - Le bonheur par le devoir (Jacques Orbières)

3,74 €
Extrait : — Alors, c'est dit, Paul, tu quittes tantôt ton agence d'où j'ai tant de mal à te sortir, et tu me consacres cette belle après-midi. Et coquette, gentille, Louise posait ses deux mains sur les épaules de son mari, certaine qu'il accepterait. Paul Berliet sourit à sa femme et fit enfin oui de la tête. Louise battit des mains. — Bravo !… La belle journée !… Nous irons ensemble faire un grand tour au Bois, comme deux amoureux. Vite, je m'habille. Paul quitta le fauteuil où il était assis et se promena un instant, le front barré par ses réflexions, tandis que sa femme, légère comme un oiseau, disparaissait du salon. Elle y revint un moment après, ayant fait rapidement sa toilette pour sortir. Elle était charmante, simple, pleine d'élégance et de goût. Paul la contempla un instant, puis ouvrit ses bras et la serra tendrement contre lui. — Ma chère, chère Louise ! murmura-t-il…
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